Terminée
4 décembre 2024

Comment rédiger un avis

1. Modifier

Cliquez sur cette icône pour réagir à une section du texte. Vous avez les options suivantes :

Contre-proposition
Apportez des modifications directement au texte original. Vous avez aussi la possibilité de justifier vos modifications.
Annotation
Ajoutez une annotation à une section.

2. Aperçu

Cliquez sur le bouton pour générer un aperçu de vos propositions et annotations. Vous avez également la possibilité d'exporter votre avis à tout moment.

3. Envoyer

N'oubliez pas de soumettre votre avis une fois terminé. Seuls les avis soumis seront pris en compte.

Remarque sur l'ensemble du document

Une transformation rapide est possible

Si le réchauffement de la planète se poursuit, les phénomènes extrêmes liés au changement climatique ne cesseront d'augmenter. Avec chaque dixième de degré de réchauffement, le risque que le climat bascule s’accroît ; les conséquences d’une telle évolution sont incontrôlables, voire fatales.

27 nov. 2024, 21:23 von Nick Beglinger

Die letzten Jahre haben bereits auf erschreckende Weise gezeigt, dass es schon jetzt zu erheblichen Störungen im Klimasystem kommt. Andauernde Hitze und Dürre sowie enorme Starkniederschläge mit Stürmen nehmen spürbar zu. Die Schäden durch solche Wetterextreme steigen erheblich an, unter anderem belegt durch die Schadenssummen der Rückversicherer. Sie zerstören Lebensgrundlagen, bedrohen die Menschenrechte und machen Menschen krank – hierzulande und auf der ganzen Welt. Ohne raschere Senkung der Emissionen, werden diese Folgen gravierender. Dieser Befund ist wissenschaftlich unbestritten. Die Begrenzung der Erderhitzung auf maximal 1.5°C ist darum das Ziel der Schweiz und der Länder weltweit.

Mais nous sommes loin d’être sur la bonne voie. Un rapport du Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE) montre que le monde se dirige vers une hausse des températures qui dépassera largement les objectifs de l'Accord de Paris, si les États ne font pas mieux que ce à quoi ils se sont engagés. La Suisse ne fait pas exception. Les chiffres récents concernant le budget CO2 (qu’il est indispensable de respecter si nous ne voulons pas faire exploser la barre des 1,5°C), montrent clairement que la stratégie climatique de la Suisse ne permettra pas de respecter cette limite. Suivant le mode de calcul, le budget CO2 de la Suisse sera épuisé sous peu, à moins qu’il ne le soit déjà à l’heure actuelle.

1 Fussnoten

1 https://www.unep.org/resources/emissions-gap-report-2023

Si la Suisse veut contribuer à sa juste part à la résolution de la crise climatique et s’acquitter de sa dette climatique, la conduite à tenir est claire : la Suisse doit mettre le turbo en matière de protection du climat. Elle doit se transformer rapidement en un pays qui s'est libéré de sa dépendance aux combustibles fossiles. De plus, elle doit utiliser tous les moyens dont elle dispose pour que les émissions diminuent rapidement aussi à l'étranger. Entre autres, elle doit augmenter le financement international pour le climat afin de soutenir d'autres pays dans leur transformation. C’est aujourd'hui que la Suisse commence sa transformation.

27 nov. 2024, 21:32 von Nick Beglinger

Hier setzt dieser dritte Klima-Masterplan der Klima-Allianz an. Der Klima-Masterplan skizziert konkret die Zielvorstellungen für die Transformation und zeigt, wie die Schweiz ihre mächtigen Klimaschutz-Hebel nutzen kann, um innerhalb der nächsten zehn Jahre auf netto-null zu kommen. Der Plan veranschaulicht, wie unser Land innerhalb dieses Zeitrahmens seine Emissionen im Inland radikal senken kann, und beschreibt, wie zusätzliche Emissionen aus der Atmosphäre entfernt werden sollen. Der Klima-Masterplan macht deutlich, dass die Schweiz über diverse Klimahebel verfügt, mit denen sie massgeblich den Ausstoss von Treibhausgasemissionen weltweit beeinflussen kann: sei es über den Finanzplatz, über die vielen hier ansässigen und international tätigen Unternehmen und ü, über den regen Import und Export und in der Diplomatie, als Taktgeberin für wissenschafts-basierte, internationale Klima-Abkommen. In jedem Kapitel werden kurz und anschaulich die heutigen Hürden, welche eine rasche Transformation verhindern und bremsen, aufgeführt. Ein darauf folgender Instrumentenmix zeigt, wie diese Hürden abgebaut und wie die Transformation beschleunigt werden kann.

Une transformation rapide est possible, à condition que nous remplacions les règles du jeu actuelles, qui alimentent le réchauffement climatique, par des règles qui nous permettent de sortir des énergies fossiles pour créer un monde respectueux du climat.

Partie I : la situation de départ

La limite de 1,5°C est la ligne directrice

27 nov. 2024, 21:42 von Nick Beglinger

(Mit dem Übereinkommen von Paris haben sich die Staaten darauf geeinigt, den globalen Temperaturanstieg unter 1,5°C zu halten, um die verheerendsten Folgen der Klimaerhitzung zu verhindern. ). Das 1.5°C-Limit wurde mit dem Urteil des Europäischen Gerichtshofs für Menschenrechte (EGMR) im Fall der KlimaSeniorinnen rechtlich verbindlich bestätigt (s. auch weiter unten): Die Schweiz – und jedes andere Land, das die Menschenrechte respektiert – muss ihre Klimapolitik ernsthaft darauf ausrichten, die Erwärmung auf 1.5°C über dem vorindustriellen Niveau zu begrenzen.

Cela ne sera possible que si l’on tient compte des relations physiques entre l'accumulation de CO2 dans l'atmosphère et l'augmentation de la température qui en résulte. Le budget CO2 global restant doit être respecté par tous les pays. La question est de savoir quelle doit être la contribution de chaque pays pour que le réchauffement global ne dépasse pas les 1,5°C. À ce jour, il n'existe pas de logique de répartition acceptée par tous.

27 nov. 2024, 22:18 von Nick Beglinger

Die Schweiz behauptet, dass ihreLaut Schweizer Regierung ist die aktuelle Klimapolitik für die Einhaltung des 1.5°C-Limits konzipiert wurde, weil sich die Schweizer Klimaziele. Die Schweizer Klimaziele beziehen sich dabei auf die globalen Reduktionspfade aus den Berichten des Weltklimarats IPCC beziehen. Die einfache Herleitung der Schweiz: . Doch das ist nicht fair. Wenn die Welt bis 2030 die Emissionen um 50 Prozent und bis 2050 auf netto-null reduzieren muss, um 1.5°C langfristig nicht zu überschreiten, dann reicht es nicht, wenn die Schweiz sich die gleichen Ziele setzt. Dieser Ansatz besticht durch seine Einfachheit, ist aber nicht fair. Denn ein solcher Ansatz bevorteilt die Schweiz massiv gegenüber anderen Ländern, die bisher weniger Emissionen verursacht haben und , aktuell einen viel tieferen Pro-Kopf-Wert ausweisen. Der Ansatz blendet jegliche Verantwortung aufgrund der schon erfolgten Emissionen aus. Ganz entsprechend der Logik: wer schon viel verbraucht und hohe Emissionen hat, dem soll auch künftig mehr gegeben werden. Ein Land wie die Schweiz, das dank hoher Treibhausgasemissionen in der Vergangenheit reich geworden ist und Wohlstand aufbauen konnte, , und weniger Substanz für Veränderung zur Verfügung haben. Zudem ist die Schweiz verantwortlich für die Emissionen ihres gesamten Konsums - und der ist zu zwei drittel aus dem Ausland importiert. Ein redlicher Ansatz nimmt Verantwortung für alle schon erfolgten und noch erfolgenden Emissionen. Er zieht Wohlstand, Ausbildungs-Niveau, Innovationskraft, Infrastruktur-Bestand und Anderes mit ein. Das heisst ein Land wie die Schweiz muss rascher und früher seine Emissionen senken als ein Land, welches noch in Entwicklung ist, wenig zur Klimakrise beigetragen hat und noch über geringere Möglichkeiten verfügt.

Notre stratégie climatique nationale doit respecter le budget CO2 global et prendre en compte les revendications justifiées des autres pays. Un budget CO2 national qui ne fait pas référence au budget global mentionne juste la quantité de CO2 qu'un État s'octroie à lui-même.

27 nov. 2024, 21:52 von Nick Beglinger

Weil nicht nur die Schweiz, sondern viele andere Länder mit ihrer Klimapolitik sich selbst bevorteilen und entsprechend (zu hohe Emissionen planen, ), sind wir aktuell weltweit nicht auf Kurs, um eine gefährliche Störung des Klimasystems abzuwenden.

La Suisse, mais aussi de nombreux autres pays, développent des politiques climatiques qui les favorisent avant tout eux-mêmes. Ils planifient de continuer à émettre des quantités trop élevées d'émissions. Par conséquent, nous ne sommes actuellement pas sur la bonne voie au niveau mondial pour éviter une perturbation dangereuse du système climatique.

Le cadre d'action politique en vigueur

La Suisse, comme pratiquement tous les autres pays du monde, a ratifié l'Accord de Paris, qui oblige tous les pays à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre.

Avec l’Accord de Paris et les lois qui en découlent (par exemple, la loi sur le climat), la Suisse s'est engagée à :

contribuer à limiter le réchauffement climatique à 1,5°C maximum par rapport au niveau préindustriel (objectif limite de 1,5°C)

réduire autant que possible les émissions de gaz à effet de serre en Suisse et à compenser les émissions restantes par l'élimination du CO2 (objectif net zéro)

orienter les flux financiers de la Confédération et du secteur financier suisse vers un développement à faibles émissions résistant au changement climatique (objectif ressources financières)

apporter sa contribution à la protection internationale du climat. Les pays riches, responsables d’émissions historiques élevées, aident les pays plus pauvres à mettre en œuvre un développement à faibles émissions et à faire face aux dommages liés au changement climatique (objectif partage équitable et financement).

Le peuple a obligé la Confédération et les cantons à jouer un rôle de modèle : les objectifs, qui sont ceux de toute la Suisse, doivent être atteints bien plus tôt par la Confédération et les cantons (objectif exemplarité).

Après l'Accord de Paris, d’autres décisions ont été prises lors de plusieurs conférences sur le climat. Les principaux développements concernant les objectifs sont les suivants :

27 nov. 2024, 22:27 von Nick Beglinger

1.5°C-Limit und Netto-Null-Ziel – Reduktion von Methanemissionen: 2021 in Glasgow wurde mit dem «Global Methane Pledge», der mittlerweile von über 150 Ländern unterzeichnet wurde, eine 30%-Reduktion der weltweiten Methanemissionen bis 2030 versprochen. Das ist relevant und könnte die Erwärmung um 0.1 Grad mindern. Insgesamt gilt der Pledge bisher als wenig erfolgreich. Auch die Schweiz hat den Pledgeihn unterzeichnet, doch sie unternimmt wenig, hier einen relevanten Beitrag zu leisten.

Objectif limite de 1,5°C et objectif net zéro – développement des énergies renouvelables et augmentation de l'efficacité énergétique : en 2023 à Dubaï, il a été décidé que le développement annuel des énergies renouvelables devait tripler et que les gains annuels en efficacité énergétique devaient doubler d'ici 2030. La Suisse, comme 130 autres pays, s'y engage volontairement. Tous les pays sont appelés à tenir compte de ces objectifs dans leurs plans nationaux de CDN (contributions déterminées au niveau national) à soumettre en 2025.

Objectif ressources financières – fonds publics et secteur financier :

28 nov. 2024, 15:06 von Nick Beglinger

2021 in Glasgow wurde eine Erklärung von der Schweiz und mittlerweile über 40 Ländern resp. Entwicklungsbanken unterzeichnet, dass keine öffentlichen Gelder mehr in den Ausbau der Infrastruktur für fossile Energie fliessen sollen. Ein aktuelles Monitoring zeigt, dass dies insgesamt wirksam war, aber ausgerechnet die Schweiz bildet das Schlusslicht bei der Umsetzung. Der Grund: Die Schweizerische Exportrisikoversicherung SERV versichert weiterhin Gaskraftwerkexporte im grossen Stil. SERV argumentiert dabei, dass 'Gas als Übergangstechnologie auf absehbare Zeit eine wichtige Rolle zukommt'. Das entspricht nicht dem Stand der Wissenschaft. Energielösungen basierend auf Erneuerbare sind heute auch preiswerter und sicherer.

1 Fussnoten

2 https://www.iisd.org/articles/press-release/leaders-cuts-fossil-fuel-finance-short-clean-energy

Également à Glasgow en 2021, 160 grands acteurs financiers gérant plus de 70'000 milliards d’USD d'actifs se sont regroupés pour former la Glasgow Financial Alliance for Net Zero (GFANZ).

Objectif financement – mise à disposition des moyens nécessaires à la transformation, à l'adaptation et à l'atténuation des dommages : en 2022, un fonds destiné à couvrir les dommages et pertes liés au climat (Loss & Damage) a été créé à Charm el-Cheikh et doit maintenant être opérationnalisé et alimenté. Lors de la conférence de Bakou en 2024, le montant des nouveaux engagements pour le financement des réductions d'émissions dans le monde entier ainsi que pour les mesures d'adaptation dans les pays particulièrement touchés est fixé. La juste part que la Suisse devra verser au minimum sera établie à partir de là.

Les efforts de protection du climat ne mènent pas (encore) au but

28 nov. 2024, 15:09 von Nick Beglinger

Die Klimakrise ist ein globales Problem, das gemeinsam gelöst werden muss. Noch ist die Welt weit davon entfernt, die Klimakrise einzudämmen. Auch nach 30 Jahren UNFCCC, 29 Klimakonferenzen, steigen die globalen Emissionen immer noch.

Le rapport annuel sur l'écart entre les besoins et les perspectives en matière de réduction des émissions (Emissions Gap Report EGR) du Programme des Nations unies pour l'environnement recense les efforts de tous les pays et les évalue par rapport à l'objectif commun. Selon ce rapport, la mise en œuvre des CDN (contributions déterminées au niveau national) fixées dans le cadre de l’Accord de Paris limiterait l'augmentation de la température à 2,9°C par rapport aux niveaux préindustriels, au cours de ce siècle. Si, en plus, les contributions nationales en faveur du climat liées à certaines conditions étaient pleinement mises en œuvre, ce chiffre serait ramené à 2,5°C.

1 Fussnoten

3 https://www.unep.org/resources/emissions-gap-report-2023

Il faut donc un apport considérable de la part de tous les pays pour que la limite de 1,5°C reste à portée de main. Les efforts de protection du climat à l'échelle mondiale doivent quasiment doubler afin que le danger d’une perturbation dangereuse du système soit écarté.

Le respect du budget CO2 est essentiel

Pour que la limite de 1,5°C ne soit pas dépassée, le respect du budget global de CO2 encore disponible (également appelé budget carbone ou budget climatique) est déterminant. Sur la base du lien entre la quantité accumulée de CO2 et le réchauffement qui s’ensuit, il est possible de déterminer la quantité maximale de CO2 qui peut encore être émise si l’on veut limiter l'augmentation de la température globale à 1,5°C. Si le budget restant est surexploité, il en résultera inévitablement un réchauffement plus important.

Tableau 1 : Le budget CO2 restant selon le GIEC AR6 et l'estimation scientifique révisée de 2024 pour différentes probabilités statistiques d’arriver à respecter la limite de 1,5°C.

1 Fussnoten

4 https://essd.copernicus.org/articles/16/2625/2024/#section8

30 nov. 2024, 11:57 von Nick Beglinger

Die Tabelle zeigt, dass das global noch verbleibende CO2- Budget nur noch 150 bis 200 Gt CO2 beträgt. Bei konstantem globalem Emissionsniveau des Jahres 2023 von rund 40 Gt CO2 ist das verbleibende CO2-Budget für eine 50% Wahrscheinlichkeit, das 1.5°C-Limit noch einhalten zu können, schon 2029 (!) aufgebraucht. Darum ist allerorts zu lesen, dass sich das Fenster zur Vermeidung einer gefährlichen Störung des Klimasystems rapide schliesst. Nur zeitnahe und substanzielle globale Emissionsreduktionen vor 2030 halten das Fenster noch offen. Die gängige Meinung in der Schweizer Legislative und Exekutive die derzeitig unzureichenden Klimamassnahmen erst nach 2030 zu verbessern ist dahingehend schlicht inakzeptabel.

Droit humain : droit à une protection efficace du climat

30 nov. 2024, 12:48 von Nick Beglinger

Am 9. April 2024 hat der Europäische Gerichtshof für Menschenrechte (EGMR) im Fall der KlimaSeniorinnen gegen die Schweiz ein historisches Urteil gefällt: Es gibt einen menschenrechtlichen Anspruch auf wirksamen Klimaschutz. Der EGMR stellt in seinem Urteil fest: Die Folgen der Klimaveränderung wie Hitzewellen und Dürren bedrohen die durch die Europäische Menschenrechtskonvention geschützten Rechte der heute lebenden Menschen und insbesondere der zukünftigen Generationen. Zum Schutz der Menschenrechte muss daher jeder Staat seinen Anteil leisten, um eine gefährliche Störung des Klimasystems zu vermeiden. Der EGMR hat dabei das von der Schweiz und praktisch allen anderen Ländern akzeptierte Erderwärmungslimit von maximal 1.5°C als menschenrechtlich relevante Grenze festgelegt. Konkret heisst das: Jeder Staat steht in der Verantwortung, seinen Teil dazu beizutragen, dass die globale Erwärmung auf maximal 1,5°C begrenzt wird. Auch die Schweiz. Trittbrettfahren ist nicht erlaubt, die ablehnende Haltung der Mehrheit der Schweizer Parlamentarier und des Bundesrats gegenüber dem EGMR Urteil inakzeptabel.

Pour respecter le budget global de CO2, il faut une répartition des efforts entre tous les pays. La question est de savoir quelle est la part du budget à laquelle chacun des pays a encore droit. Jusqu'à présent, on ne s’est pas mis d’accord sur une répartition des efforts acceptée par tous. La Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques a évoqué, en 1992 déjà, la responsabilité partagée mais distincte des différents pays, et la Suisse s'est engagée dans ce sens depuis des décennies.

Du point de vue de l'Alliance Climatique, cela signifie que la Suisse doit concevoir sa stratégie climatique de sorte que

1.

la probabilité d’arriver à respecter la limite de 1,5°C soit d'au moins 50%,

1 Fussnoten

5 Le principe de précaution exigerait une probabilité supérieure à 95%, précisément parce que les effets sont incertains et importants. Cependant, il s'agit ici de relations physiques, raison pour laquelle nous utilisons ici l'estimation moyenne (=50%) de la science.

2.
30 nov. 2024, 12:55 von Nick Beglinger

mit dem von ihr gewählten Ansatz das verbleibende Budget von 200 Gt CO2 eingehalten würde, falls alle Staaten der Welt den gleichen Ansatz verfolgen würden. Dies bedingt, dass sämtliche Staaten einen fairen Anteil an den globalen Klimaschutzbemühungen leisten. Hierfür braucht es eine Vorreiterrolle der Schweiz, sowie eine markante Verstärkung ihrer diplomatischen Bemühungen.

Un juste partage veut dire que les efforts de réduction des émissions de gaz à effet de serre sont répartis équitablement à l’échelle mondiale (fair share). Concrètement, cela signifie qu'aucun État ne s‘arroge une part plus grande du budget CO2 restant que ce qui lui revient réellement – principe basé sur des facteurs de décision tels que la responsabilité historique d'un État dans la crise climatique et sa capacité à participer à la résolution du problème.

Afin de pouvoir déterminer les exigences que la Suisse doit remplir en vue d’une décarbonisation compatible avec la limite de 1,5°C, nous présentons quatre possibilités de répartition du budget CO2 restant entre les différents pays.

Prise en compte d'un droit égal par habitant, sans responsabilité historique : après la conclusion de l'Accord de Paris, le budget CO2 alors restant est réparti, à partir de 2016, entre tous les pays en fonction de leur population.

Prise en compte d'un droit égal par habitant, avec une responsabilité historique : en 1990, le premier rapport complet du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) a clairement défini la situation climatique de tous les pays ayant adopté le rapport à l'époque. C'est pourquoi, dans cette approche, on calcule un droit égal par habitant au budget CO2 restant en 1990. Cela permet de tenir compte du fait que depuis lors les émissions ont augmenté année après année, malgré les connaissances en matière de dérèglement climatique.

Prise en compte de la capacité à participer à la résolution du problème, mesurée en fonction de sa puissance économique, droit égal par habitant à partir de 1990 ou de 2016 : cette approche tient compte du fait que c’est grâce aux émissions élevées générées par le passé que la puissance économique du pays s’est développée, si bien que celui-ci dispose à présent d’un potentiel d'action élevé pour passer à des systèmes énergétiques net zéro. Les montants à verser peuvent être calculés à partir de 1990 (en tenant compte d'une responsabilité historique) ou de 2016 (sans responsabilité historique).

Les deux approches qui tiennent compte de la puissance économique d'un pays respectent le concept de partage équitable (fair share) mentionné ci-dessus. Les calculs du budget carbone restant pour la Suisse en fonction de l'approche de la répartition des efforts choisie ont été effectués en 2024 par Konstantin Weber et Cyril Brunner de l'EPF de Zurich. Le tableau ci-dessous présente les résultats.

1 Fussnoten

6 Pour les calculs, nous avons utilisé des données récentes concernant le budget CO2 global (Lamboll et al. (2023) - https://www.nature.com/articles/s41558-023-01848-5). Celles-ci sont pratiquement identiques aux budgets CO2 calculé à partir du 01/01/2024, présentés ci-dessus, si l'on ajoute les émissions annuelles de 2023. Le budget global compatible avec les 1,5°C à partir du 01/01/2023 est donc de 247 Gt CO2 pour une probabilité de 50% et de 160 Gt CO2 pour une probabilité de 67%. Pour le calcul des budgets nationaux, les carburants pour avions (bunker fuels), qui ne sont imputés à aucun pays, ont été déduits du budget global avant que celui-ci ne soit réparti entre les pays suivant l'approche choisie pour la répartition des efforts. De plus, le budget CO2 restant a été calculé non pas d’après la méthodologie du GIEC pour la saisie des gaz à effet de serre mais par celle de la CCNUCC utilisée par les pays, où l’on considère, p. ex., que davantage de puits de carbone des forêts sont évalués comme étant d’origine humaine plutôt que naturelle (cf. p. ex. Gidden et al., 2023). Dans le cadre de la répartition des efforts en fonction de la puissance économique d'un pays, un PIB cumulé par habitant est calculé à partir de l'année 1950, et le budget est attribué aux pays sur la base du PIB cumulé inverse par habitant. Il en résulte que les pays riches à forte capacité économique, qui sont les premiers responsables du réchauffement climatique, doivent également assumer la responsabilité première quant à la réduction des émissions. Le budget CO2 global est aligné sur l'évolution des autres gaz à effet de serre, comme dans Lamboll et al. (2023). Les autres gaz à effet de serre doivent être réduits comme suit entre 2020 et 2050 afin d'être en phase avec le budget CO2 compatible avec 1,5°C : Le calcul se base sur les chemins de réaction globaux suivants (valeur médiane avec percentile 25% et 75% entre parenthèses) : Méthane : -51% (-47% à -60%) Protoxyde d'azote : -22% (-7% à -35%) Gaz fluorés : -91% (-47% à -98%) Si les émissions des autres gaz à effet de serre sont réduites plus lentement, le budget CO2 diminue, et inversement.

Tableau 2 : le budget CO2 de la Suisse, calculé pour quatre approches possibles, selon les calculs de Konstantin Weber et Cyril Brunner de l'EPF Zurich. Exemple de lecture : Si le budget global de CO2 est réparti selon l'approche de répartition "Capacité à participer à la résolution du problème (puissance économique) avec droit égal par habitant à partir de 2016", en 2016 le budget CO2 restant pour la Suisse s'élevait encore à 61 millions de tonnes, pour une probabilité de 50 % de pouvoir respecter la limite de 1,5°C.

La Suisse n'est pas sur la bonne voie

Nous avons déterminé le budget CO2 dont la Suisse dispose à partir du 1er janvier 2023 sur la base des budgets CO2 calculés ci-dessus et des données relatives aux émissions de CO2 générées par le passé. En outre, nous avons calculé l'année de dépassement du budget sur la base de la politique climatique telle qu’elle est planifiée jusqu'en 2030 et 2050. À cet effet, nous supposons que les émissions de CO2 continueront à baisser à partir du 1er janvier 2023, de 34% par rapport à 1990 d'ici 2030, en raison des mesures décidées dans la loi sur le CO2 ; de 75% d'ici 2040 en raison de l'objectif fixé dans la loi sur la protection du climat qui concerne tous les gaz à effet de serre.

Tableau 3 : Calculs de l'Alliance Climatique du budget CO2 restant à partir du 1er janvier 2023 selon la répartition des efforts et l'année de dépassement du budget en cas de poursuite de la politique climatique suisse actuelle. Exemple de lecture : selon la répartition du budget d’après l'approche de répartition des efforts "Capacité à participer à la résolution du problème (puissance économique) avec droit égal par habitant à partir de 2016", en 2016 le budget CO2 restant pour la Suisse s'élevait encore à 61 millions de tonnes, pour une probabilité de 50 % de pouvoir respecter la limite de 1,5°C. Si l'on déduit les émissions de CO2 historiques, il en résulte un budget négatif de 188 millions de tonnes de CO2. Concrètement, cela signifie que la Suisse surexploite le budget CO2 encore disponible depuis 2017.

Le tableau 3 l'illustre que la stratégie climatique de la Suisse n'est pas compatible avec la limite de 1,5 °C. Si la répartition des efforts est égale pour tous les pays, c’est seulement à condition que la puissance économique soit ignorée et que l’on choisisse une probabilité ne dépassant pas les 50% que la Suisse peut encore disposer d’un reste de budget.

Avec la politique climatique actuelle, les 270-286 millions de tonnes de CO2 restantes seront épuisées au plus tard en 2032. – La politique climatique proposée dans la partie II permet, si elle est mise en œuvre immédiatement, de respecter ce budget résiduel et de réduire les émissions à zéro net d'ici 2035 .

1 Fussnoten

7 Si l’ensemble des nouvelles mesures de politique climatique déploie ses effets à partir de 2028, le budget restant s'élève encore à environ 140 millions de tonnes de CO2. Si, par la suite, les réductions étaient linéaires, le budget restant serait épuisé en 2038. Tous les instruments n'ont pas un effet immédiat, c'est pourquoi l'objectif net zéro doit être atteint en 2035 pour que le budget soit respecté.

Si l'on tient compte, pour la répartition des efforts, de la capacité d’un pays à réduire ses émissions en raison de sa puissance économique, la Suisse a de toute façon épuisé son budget CO2 depuis des années. Le résultat est un budget négatif. La puissance économique est un facteur décisif pour la répartition des efforts au niveau mondial ; non seulement parce que les pays à forte puissance économique se sont enrichis grâce à l'utilisation à grande échelle des énergies fossiles, mais aussi parce qu'ils ont plus de possibilités que les pays pauvres d'opérer la transition pour en finir avec les émissions de CO2.

En cas de répartition des efforts sur la base de la puissance économique, la “riche Suisse” vit donc à crédit. En ce qui concerne le CO2, elle a, depuis des années, contracté des dettes auprès d'autres pays, si bien qu’elle a aujourd'hui un budget CO2 négatif. Mais elle peut rembourser cette dette en finançant des mesures de protection du climat à l’étranger. Ce financement est un sujet clé dans les négociations internationales sur le climat. Les pays industrialisés assument ainsi leur responsabilité pour qu’une réduction importante des émissions de CO2 dans le monde entier devienne réalité avant 2030.

Un tel financement de réduction des émissions à l'étranger, dans le but d'empêcher, si possible, une perturbation dangereuse du système climatique, est dans l'intérêt de tous. Car ce n'est que si tous les pays apportent leur juste contribution à la stabilisation du système climatique que le réchauffement de la planète pourra être maintenu en dessous de 1,5°C.

La Suisse doit soutenir les autres pays

La transformation indispensable à l'échelle mondiale pour faire face à la crise climatique pose de grands défis financiers à de nombreux pays du Sud. Or, l’obligation pour les pays industrialisés de soutenir financièrement les pays en développement est inscrite dans l'Accord de Paris. La contribution suisse se situe entre 450 et 600 millions de dollars par an. Des groupes de la société civile ont critiqué le Conseil fédéral pour avoir, jusqu'à présent, minimisé dans son calcul cette soi-disant « juste part », en sous-estimant la responsabilité de la Suisse dans la crise climatique. Cette part devrait être d'au moins un milliard de dollars par an, puisque le calcul doit tenir compte aussi bien de la puissance économique du pays que des émissions de gaz à effet de serre causées à l'étranger par la forte consommation suisse. En plus de cela, cette contribution devrait s'ajouter à la coopération internationale.

Mais la Suisse n'est pas seule à ne pas contribuer suffisamment au financement international de la lutte pour la protection du climat. Pour tenir compte des besoins des pays en développement, le financement climatique doit être fortement renforcé par rapport à aujourd'hui. De nouveaux fonds complémentaires sont nécessaires. Le Climate Action Network (CAN), un réseau de la société civile regroupant plus de 1900 organisations à travers le monde, exige qu’un nouvel objectif d'au moins 1000 milliards de dollars par an, sous forme de financement public, soit fixé. Cette demande s'appuie sur l’analyse d’études scientifiques et de travaux d'institutions internationales :

Pour la réduction des émissions de gaz à effet de serre, un besoin de soutien de 300 milliards de dollars par an est calculé sur la base de chiffres provenant de la Net Zero Road Map de l'Agence internationale de l'énergie.

1 Fussnoten

8 AIE, Net Zero Roadmap, Update 2023 : : A Global Pathway to Keep the 1.5 °C Goal in Reach, https://www.iea.org/reports/net-zero-roadmap-a-global-pathway-to-keep-the-15-0c-goal-in-reach (dernière consultation : 10/09/2024)

Le CAN demande également 300 milliards de dollars par an pour l'adaptation au réchauffement climatique, en se basant sur le déficit de financement identifié dans le Rapport 2023 du PNUE sur l'adaptation.

Enfin, on estime à 400 milliards de dollars les besoins de financement pour couvrir les dommages et les pertes .

1 Fussnoten

9 Markandya, A., González-Eguino, M. (2019). Integrated Assessment for Identifying Climate Finance Needs for Loss and Damage: A Critical Review. In: Mechler, R., Bouwer, L., Schinko, T., Surminski, S., Linnerooth-Bayer, J. (eds) Loss and Damage from Climate Change. Climate Risk Management, Policy and Governance. Springer, Cham. https://link.springer.com/chapter/10.1007/978-3-319-72026-5_14 (dernière consultation : 10/09/2024)

Le déficit de financement croissant a été démontré à maintes reprises dans des rapports du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC). La Suisse devrait s’engager à hauteur de 1%, soit 10 milliards de dollars ou 9 milliards de francs par an (voir également le chapitre Conséquences financières et financement).

La Suisse a de nombreux leviers climatiques

La Suisse ne joue pas seulement un rôle important dans la lutte contre la crise climatique parce qu'elle dispose des moyens financiers et du savoir-faire nécessaires pour réduire rapidement les émissions à l’intérieur du pays et soutenir la protection du climat ailleurs. Elle peut aussi actionner d'autres leviers climatiques efficaces au niveau mondial.

La figure 1 donne un aperçu des différents secteurs concernés et des leviers climatiques de la Suisse ainsi que des quantités d'émissions dont elle est responsable. Bâtiments, industrie/déchets, transports terrestres, aviation, agriculture, entreprises suisses à l'étranger, place financière suisse, émissions grises de gaz à effet de serre – la Suisse peut intervenir dans tous ces domaines. La partie II du présent Masterplan climat propose pour chaque secteur et chaque levier des mesures politiques correspondantes.

Le cercle intérieur de la figure illustre les émissions directes de la Suisse, respectivement les émissions des carburants consommés en Suisse. Contrairement à la pratique de l'Office fédéral de l'environnement (OFEV), notre graphique inclut l'aviation internationale au départ de la Suisse, parce que nous sommes en mesure de l'influencer directement. À l’avenir, la statistique de l'OFEV devrait également présenter l'aviation internationale comme engendrant des émissions directes, puisque la loi sur la protection du climat fixe l’objectif net zéro d'ici 2050, en incluant l'aviation internationale.

30 nov. 2024, 20:37 von Nick Beglinger

Der äussere Kreis zeigt die Hebel, welche die Schweiz hat, um die indirekten Emissionen zu mindern. Die grauen Emissionen im Ausland, die durch unseren Konsum entstehen, übersteigen bereits die Inlandemissionen. Noch höher sind die Emissionen von in der Schweiz angesiedelten Firmen, welche deren Unternehmen im Ausland verursachen, um die dortigen Märkte zu bedienen. Verfolgen die Firmen die Ziele der Science Based Targets Initiative (SBTi), können diese Emissionen auf netto-null reduziert werden. Und nochmals mächtiger sind die Emissionen, die mit dem Schweizer Finanzplatz verbunden sind. Die Emissionsmengen im äusseren Kreis sind zwar deutlich höher, aber die Möglichkeiten, diese Hebel durch die Schweiz zu betätigen, sind schwächer.

Ce que la figure ne montre pas, ce sont les possibilités, mentionnées ci-dessus, de réduire les émissions à l'étranger par le biais du financement climatique. Plus la contribution suisse au financement climatique international est élevée, plus le potentiel de réduction est important. Le deuxième Masterplan climat de l'Alliance Climatique de 2016 faisait référence à l’outil que constituent les règles et incitations internationales en matière d'investissement, outil qui cependant est difficile à quantifier. La Suisse siège dans de très nombreuses instances internationales telles que l'OMC, l'AIE, l'OACI, l'OMI ou l'OCDE, sans compter qu'elle dispose souvent d'un siège au conseil d'administration des banques de développement multinationales, entre autres. Cela lui garantit une marge de manœuvre considérable lorsqu’il s’agit de définir des règles pour une politique climatique cohérente.

1 Fussnoten

10 https://alliance-climatique.ch/article/le-premier-plan-suisse-pour-la-mise-en-oeuvre-de-laccord-de-paris-sur-le-climat/

Figure 1 : Leviers climatiques suisses en millions de t CO2eq par an (dernières données disponibles de l'OFEV pour les différents secteurs en 2022 avec facteur 3 pour l'aviation en 2023, OFS pour les émissions grises importées en 2021, estimations McKinsey pour la place financière et les entreprises suisses à l'étranger)

Conclusion : en raison de sa puissance économique, de sa place financière très importante, de sa consommation élevée et de son économie ouverte, la quantité d'émissions indirectes produites par la Suisse est énorme, ce qui fait de notre petit pays l’un des dix premiers pays en matière de responsabilité climatique ; et si l'on fait le calcul par habitant, nous sommes même tête de liste . – Cela ne doit toutefois pas diminuer l'importance des émissions directes. L'OMC et le GATT ne sont pas seuls à exiger que les règles appliquées soient les mêmes sur le plan national que pour les importations. La justice climatique exige que la Suisse respecte son budget CO2 et apporte sa juste contribution à la lutte contre la crise climatique. Seule une répartition équitable du budget CO2 global permettra de limiter le réchauffement de la planète à 1,5 degré.

1 Fussnoten

11 Seuls la Chine, les États-Unis, l'Inde et la Russie émettent plus de 2GtCO2/a.

L'Alliance Climatique n’accepte pas que des objectifs climatiques soient atteints par le biais d’une comptabilité « créative ». La compensation à l'étranger doit prendre fin au plus tard en 2030. Mais le risque est grand que la Suisse repousse à plus tard des mesures efficaces, alors que notre responsabilité climatique exige une accélération de la transformation au niveau national et une participation accrue à la transformation mondiale via le financement climatique international. La voie actuelle, qui consiste à compenser les émissions de CO2 par des projets à l'étranger, fait un amalgame des objectifs climatiques de la Suisse et du financement climatique à l'étranger de façon à amenuiser les ambitions en matière de politique climatique dans les pays concernés.

Partie II : Mesures politiques

La Suisse peut réussir sa transformation en dix ans

La Partie I du présent Masterplan a montré quels sont les calculs qui mènent à des budgets CO2 équitables ; il en ressort que les approches qui sont “avantageuses” pour la Suisse impliquent que l’objectif zéro émission nette soit atteint d'ici 2035. Mais si, en plus, on tient compte du fait qu’en raison de sa consommation, la Suisse génère des émissions élevées à l'étranger, mais qu’elle dispose également d'une grande capacité économique et technique pour renforcer la protection du climat, les émissions de CO2 devraient en fait être nulles, voire négatives dès aujourd’hui. C'est pourquoi les mesures politiques proposées ci-après visent une décarbonisation rapide, car le défi s’accroît à mesure que l’adoption de mesures efficaces est retardée. Avec ce plan, l'Alliance Climatique entend montrer comment la Suisse peut réussir sa propre transformation en l'espace de dix ans et comment elle peut user des leviers climatiques supplémentaires les plus efficaces pour la transformation à l’échelle mondiale.

Il existe des facteurs limitants : la consommation généralement élevée ; le nombre limité de professionnels/spécialistes ; les matériaux et les appareils/véhicules qui ne sont pas toujours disponibles quand il le faut ; le nombre excessif de chauffages et de véhicules qui fonctionnent actuellement avec des énergies fossiles et qui doivent en partie être remplacés prématurément ; les moyens d’investissement difficiles à mobiliser, et finalement, il manque la denrée la plus rare, à savoir la volonté de s’attaquer à la transformation, que ce soit au niveau individuel ou social.

L'Alliance Climatique Suisse considère qu'il est de son devoir d’identifier et d’exiger des instruments politiques efficaces. Dans ce qui suit, nous détaillons pour chaque secteur/thème les obstacles les plus importants à nos yeux.

Le mix d'instruments proposé par l'Alliance Climatique Suisse doit être compris comme une contribution aux discussions actuelles. Il se peut que d'autres instruments soient également appropriés pour surmonter les obstacles et qu'ils soient plus susceptibles de recueillir une majorité.

Le Climate Action Plan de la Grève du climat ou encore le papier de position des Jeunes Verts Suisse contiennent des revendications en ce qui concerne la mutation sociale et la transformation du système économique. Nous aussi, nous défendons le principe selon lequel les incitations à la consommation et à la croissance doivent fortement diminuer, que les nouveaux investissements doivent dès maintenant respecter le climat et être socialement responsables, bref, que le système actuel doit être modifié au plus vite. Tout cela entraînera une transformation fondamentale du système économique actuel. Cependant, nos propositions se veulent sans œillères idéologiques, car nous ne connaissons pas non plus le système parfait. Le débat sociopolitique indispensable prendra du temps, nous voulons cependant agir maintenant et, si possible, entraîner tout le monde dans la voie de la transformation.

2 Fussnoten

12 https://climatestrike.ch/crisis

13 https://jungegruene.ch/fileadmin/canton-filemounts/CH/Unterlagen_Veranstaltungen/20240824_MV_Luzern/Klima-Positionspapier_2024_DE.pdf

utiliser intelligemment les ressources rares au lieu de les gaspiller

Comme nous l'avons vu plus haut, le budget CO2 restant à l'échelle mondiale est désormais très faible, et, concernant la Suisse, le défi semble immense. L'industrie de l'énergie fossile, tout comme le GIEC partent du scénario selon lequel les budgets de CO2 vont inévitablement être dépassés, et qu'il deviendra donc nécessaire d'éliminer le CO2 de l'air (ou, à l'avenir, peut-être aussi de la mer) et de le stocker de manière sûre et permanente, afin de stabiliser le réchauffement de la planète en dessous de 1,5°C. Depuis l'Accord de Paris sur le climat qui a fixé l'objectif zéro émissions nettes, ces technologies de stockage du CO2 sont considérées comme un "must", étant donné que c'est la seule façon de venir à bout des émissions restantes dont l’élimination est difficile et coûteuse.

Une nouvelle étude montre que la fourchette des possibilités d'élimination du CO2 doit être fortement revue à la baisse si l'on tient compte de tous les facteurs et plans connus. Une capacité d'élimination du CO2 de 5 à 6 Gt par an, jusqu'en 2050, est désormais considérée comme limite supérieure. Cela représente un peu plus de 10% des émissions actuelles. Rien que les émissions dues à l'agriculture et les émissions ‘non CO2’ de l'aviation dépassent aujourd'hui cette capacité d'élimination. De plus, il existe une incertitude quant au maintien de l'effet de puits (la capacité d’absorption) des sols, des forêts et des océans au niveau élevé actuel.

1 Fussnoten

14 https://www.nature.com/articles/s41467-024-51226-8?

Du point de vue de l'Alliance Climatique, les solutions purement technologiques, comme l'élimination mais aussi le captage et le stockage du CO2 provenant de sources telles que les usines d’incinération des déchets et les cimenteries, font partie du portefeuille de solutions désormais indispensables, puisque nous avons malheureusement négligé la protection du climat depuis 1990 et n'avons pas réduit les émissions comme nous aurions dû le faire ; les émissions de CO2 ont augmenté de 70%. Cependant, comme il est évident que les mesures de réduction de CO2 véritablement efficaces sont celles qui agissent à la source, ce sont bien elles qui restent la priorité absolue de l'Alliance Climatique. Celles-ci sont beaucoup plus faciles à mettre en œuvre dans le monde entier, y compris en Suisse, si ceux qui ont une empreinte carbone excessivement élevée adaptent en même temps leur consommation à des dimensions réalistes (sobriété). En effet, le niveau de consommation élevé de la Suisse, par exemple, ne fait pas seulement exploser les limites planétaires en matière de CO2 ; les “solutions technologiques” qui visent à diminuer notre impact climatique, comme les voitures électriques, contribuent à faire sauter d'autres limites planétaires en raison de la consommation de matières premières.

Des normes sociales inédites, des règles et incitations nouvelles doivent aider à atteindre un niveau de consommation raisonnable en Suisse comme dans les pays industrialisés, mais aussi au sein des classes supérieures riches des pays émergents et en développement. Il s’agit donc d’en arriver à reconnaître et à accepter la sobriété économique comme la nouvelle normalité « réaliste », de sorte qu'elle ne soit plus considérée comme un renoncement. Sont concernés, le logement, la mobilité motorisée (le transport terrestre et, à plus forte raison, le transport aérien), les denrées alimentaires, les biens de consommations tels que les vêtements, les appareils électroniques, les meubles, etc. La cascade des Re- "Refuse, Rethink, Reduce, Reuse, Repair, Refurbish, Remanufacture, Repurpose, Recycle et finalement Recover" peut servir de ligne directrice dans cette voie.

L'analyse des domaines d'action et les propositions de mesures politiques comprennent tous les champs de solution : la réduction drastique de la demande déraisonnable, mais aussi la substitution par des technologies climato-compatibles, ainsi que l’élimination du CO2 et le captage et stockage du dioxyde de carbone (CSC).

Instruments intersectoriels

Objectif de la transformation

30 nov. 2024, 22:55 von Nick Beglinger

Das heutige System ist geprägt von individuellen und kollektiven Entscheidungen, die oft unbewusst auch Entscheidungen sind für oder gegen eine Transformation hin zu Netto-Null-Emissionen, hin zu 100% erneuerbar, hin zu regenerativ und hin zum Einhalten der planetaren Grenzen. Weil persönliche Entscheidungen meist aus Gewohnheit und eher selten nach sorgfältigem Abwägen aller Vor- und Nachteile getroffen werden, brauchen wir Rahmenbedingungen, welche dazu führen, dass Entscheidungen viel häufiger und möglichst niederschwellig und einfach im Sinne der Transformation hin zu einer Welt ohne Abhängigkeit von fossilen Brennstoffendekarbonisierten Welt ausfallen. Die aus Sicht der Transformation richtigen Entscheidungen müssen zur gesellschaftlichen Norm werden. Dies wird möglich, wenn die Preise nicht mehr die falschen Signale geben, wenn es Vorbilder gibt, wenn es einfacher wird, die richtige statt die falsche Entscheidung zu treffen, wenn es eine Rechtfertigung oder gar Verteidigung nicht mehr für die klimafreundliche, sondern für die klimaschädliche Entscheidung braucht und die Folgekosten übernommen werden müssen.

Cet objectif est, en principe, aussi celui des secteurs dont il est question dans ce qui suit. Nous nous concentrons dans le présent chapitre sur des instruments qui font avancer la transition dans différents secteurs parallèlement.

Principaux obstacles à la transformation

30 nov. 2024, 22:59 von Nick Beglinger

Weil die Klimaschadenskosten nicht oder erst teilweise beim Bestimmen der Preise berücksichtigt werden, besteht ein Marktversagen: Jede ausgestossene Tonne Treibhausgase heizt die Klimakrise an und verursacht damit Folgekosten: Weil Massnahmen finanziert werden müssen, um sich an die Klimaveränderung anzupassen; weil die Folgen der Klimakrise (Hitzewellen, Überschwemmungen usw.) Verluste und Schäden im In- und Ausland verursachen, die kompensiert werden müssen; weil die ausgestossenen Treibhausgase später aus der Atmosphäre wieder entfernt werden müssen. Diese Klimaschadenskosten werden nicht oder erst teilweiseunzureichend beim Bestimmen der Preise berücksichtigt. Die Folge davon: Klimaschädliche Produkte und Dienstleistungen werden heute de facto direkt oder indirekt subventioniert.

30 nov. 2024, 23:13 von Nick Beglinger

Führt ein Land hohe CO2-Abgaben ohne flankierende Massnahmen ein, dann verteuert dies die inländische Produktion und führt z.B. dazu, dass CO2-intensive Güter importiert werden und Autos im Ausland betankt werden, was die Klimawirkung und die eigene Wirtschaft schwächt.

L’argent de nos impôts attise la crise climatique parce que les pouvoirs publics ne donnent pas l'exemple mais, au contraire, alimentent en partie la crise via des subventions.

30 nov. 2024, 23:18 von Nick Beglinger

Solange sich diedie Preise nicht stimmen und sich Aktivitäten wie Werbung auf das alte, fossile, tierische, Mehr-ist-besser-Normal fokussiert, wird der Wandel der wirtschaftlichen und gesellschaftlichen Norm verlangsamt.

30 nov. 2024, 23:26 von Nick Beglinger

Firmen und Personen, die ihrereine Vorbildrolle gerecht werdeneinnehmen, dürfen nicht mehr einer ideologischen Kaste zugeordnet werden. Liberale, konservative, weltoffene, heimatverbundene, soziale und grüne Werthaltungen müssen allesamt kompatibel mit dem Schutz unserer Lebensgrundlagen sein. EineVerursacher-basierte Preise und eine neue soziale Norm istsind wichtig, damit neue klimafreundliche Produkte in den Massenmarkt eingeführt werden können und dasklimafreundliche Dienstleistungen und Produkte die günstigste Option darstellen, skaliert werden können und zum Standard werden. System-weit sind die Anreize so zu setzen, dass auch jeder lokale Handwerk einen Anreiz hat, sich aus- und weiterzubilden.

30 nov. 2024, 23:33 von Nick Beglinger

Effizienzmassnahmen, erneuerbare Energien und klimafreundlichere Verfahren erfordern oft hohe Anfangsinvestitionen, die sich meist erst über vielemehrere Jahre durch tiefere Betriebskosten amortisieren lassen. Fehlendes Investitionskapital, rechnen. Fehlende Preis-Anreize (und daher Wettbewerbsvorteile gegenüber fossilen Alternativen), hohe Risikoaufschläge bei den Zinsen und ein zu kurzer Investitionshorizont verunmöglichen die nötigen Investitionen.

La compatibilité sociale et la viabilité financière des instruments politiques augmentent l'acceptation sociale. Si cette dernière fait défaut ou qu’elle est communiquée de façon insuffisante, la transformation échoue dans les urnes comme dans la réalité. Il est donc important de garantir un niveau de vie suffisamment élevé et d’encourager la formation professionnelle (continue) pour qu’une politique climatique ambitieuse puisse être menée.

Un mix d’instruments pour lever les obstacles et accélérer la transformation

1.
1 déc. 2024, 10:58 von Nick Beglinger

Eine sektorübergreifende Abgabe auf alle Treibhausgase in Höhe der Klimaschadenskosten verhindertbewirkt, dass das marktwirtschaftliche System die Klimakrise zusätzlich direkt befeuertder Ausstoss von klimaschädlichern Emissionen gemäss dem bereits 1992 von der UN beschlossenen Verursacherprinzips verrechnet wird. Somit entstehen systemweite Anreize für alle Marktteilnehmer.

1 Fussnoten

15 voir https://www.umweltbundesamt.de/sites/default/files/medien/1410/publikationen/2020-12-21_methodenkonvention_3_1_kostensaetze.pdf et comme mise à jour https://www.ioew.de/projekt/methodenkonvention_40_grundlagen_fuer_die_aktualisierung_und_erweiterung_der_methodenkonvention_zur_ermittlung_von_umweltkosten_teil_1

2.
1 déc. 2024, 11:06 von Nick Beglinger

Ein Grenzsteuerausgleich auf alle Importprodukte, -dienstleistungen inkl. Tanktourismus in Höhe der Treibhausgasabgabe und eine Befreiung im Export entsprechend der Logik der Mehrwertsteuer setzen starke Anreize an Importeure und schützen den Werkplatz Schweiz gegen Klimapolitik-bedingte Abwanderung. Das Instrument wird so ausgestaltet, dass negative Auswirkungen auf die nachhaltige Entwicklung von Ländern im Globalen Süden vermieden werden und über Zeit auch Finanzen für Negativemissionen zur Verfügung stehen.

3.
1 déc. 2024, 11:11 von Nick Beglinger

Die Vorbildrolle der öffentlichen Hand seitens Bund und Kantone (Art 10. des Klimaschutzgesetzes KlG) wird konsequent umgesetzt und aufauf alle Gemeinden erweitert, Als ein gemeinsames Umsetzungsinstrument wird ein Online-Shop für Netto-Null-Produkte und -Dienstleistungen erstellt, welcher auch aktiv Ausschreibungen macht und ebenso Privaten zur Verfügung steht.

1 Fussnoten

16 https://climatestrike.ch/posts/cap-1-cross-sectoral-policies#policy-measures_policy-1-4-matterhorn-the-net-zero-purchasing-platform-for-public-purchasing

4.
1 déc. 2024, 11:13 von Nick Beglinger

Bund und Kantone schaffen ihre klimaschädlichen Subventionen und Fehlanreize wie Steuererleichterungen konsequent ab. Es wird auf jegliche Ausnahmeregelungen und Befreiungen (von den Pistenfahrzeugen bis zu den Traktoren) verzichtet.

5.
1 déc. 2024, 11:18 von Nick Beglinger

In der Öffentlichkeit sichtbare Werbung soll nur noch für Produkte und Dienstleistungen erlaubt sein, welche überdurchschnittlich klimafreundlich, sogenannt “best in service” sind, also deutlich weniger Emissionen ausstossen als der Marktdurchschnitt von Produkten und Dienstleistungen, die den gleichen Nutzwert bieten.

1 Fussnoten

17 Alors que "best in class" signifie, p. ex., qu'il s'agit de véhicules ou de types de papier toilette particulièrement respectueux de l'environnement, alors que "best in service" se réfère aux solutions de mobilité ou d'hygiène les plus écologiques. Les besoins de base sont au centre et la sobriété gagne de la popularité.

6.
1 déc. 2024, 11:40 von Nick Beglinger

Die Transition braucht Vorbilder für zukunftsfähiges Verhalten. Bundesrät:innen, Regierungsrät:innen und Gemeinderät:innen übernehmen eine Führungsrolle und verstehen Klimakommunikation als Teil ihres Auftrages.

7.

Une offensive de formation accompagne la transformation. Des programmes de formation (continue) sont proposés aux salariés et aux demandeurs d’emploi afin qu’ils puissent faire partie de la transformation sur le plan professionnel. En outre, les écoles et universités incluent dans leur programme d’enseignement des thèmes tels que les mesures nécessaires à la décarbonisation rapide, la crise climatique et les chances de la transformation.

8.
1 déc. 2024, 19:06 von Nick Beglinger

Besonders betroffene oder armutsbetroffene und -bedrohte Personen sollen direkt finanziell oder organisatorisch unterstützt werden, um die Gerechtigkeit, Tragbarkeit und Akzeptanz der Schweizer Klimapolitik sicherzustellen und die Transformation sozialverträglich zu gestalten. Dazu wird ein Klimasozialfonds (analog zur EU) eingeführt, gespiesen durch einen Teil der sektorübergreifenden Abgabe auf alle Treibhausgase (siehe Punkt 1 und Kapitel Finanzielle Auswirkungen und Finanzierung).Um Schweizer Klimapolitik sozialverträglich zu gestalten, wird die Gesamtsumme der auf inländischen Emissionen erhobenen Abgaben an alle Einwohner*innen rückverteilt - und zwar monatlich und zu gleichen Teilen. Weil Emissionen und Einkommen stark korrelieren, und eben alle den gleichen (durchschnittlichen) Rückerstattungsbetrag erhalten, führt die Rückverteilung dazu, dass ca. 70% aller Einwohner*innen mehr Geld erhalten als das sie für den Mehrbetrag der Abgabe auf ihren Emissions-belasteten Konsum bezahlen müssen. Dieser Ansatz trägt daher auch massgeblich zur Akzeptanz bei - die Mehrheit profitiert netto finanziell. Mit der Rückverteilung zu gleichen Teilen wird daher die Sozialverträglichkeit System-inherent. Nur für eine sehr geringe Anzahl Einwohner*innen mit ausserordentlichen Umständen ist zusätzlich noch ein Sozialfonds nötig (nicht wie bei der EU, die dadurch viel mehr Bürokratie schafft und in die Privatsphäre von vielen Menschen eingreifen muss). Für alle wird dadurch der richtige Anreiz gesetzt. Jeder kann seine Balance durch klimafreundlichen Konsum verbessern. Wichtig: Die durch Grenzausgleich erhobenen Abgaben werden teils an Exporteure rückverteilt (wie erwähnt), für Klima Finanzierung verwendet, und nur der Rest an Einwohner*innen rückverteilt.

2 Fussnoten

18 Exemple : Les personnes vivant seules dans des appartements ou des maisons trop grands mais bon marché doivent être soutenues afin de trouver des logements plus petits avec des loyers protégés. Une plateforme nationale de recherche d'emploi et de logement pourrait réduire les frais de déplacement et rendrait les personnes moins vulnérables face aux augmentations des prix.

19 Au lieu de restituer intégralement une taxe sur le CO2 à la population, il vaut mieux soutenir directement les personnes réellement concernées (CarteCulture, soutien à la reconversion professionnelle, etc.)

9.
2 déc. 2024, 14:43 von Nick Beglinger

Revision des Kartellrechts: Das Kartellrecht wird dahingehend ergänzt, dass Umweltschutz und Nachhaltigkeit als eigenständige Rechtfertigungsgründe anerkannt und aufgeführt werden. Somit werden sinnvolle Nachhaltigkeitsvereinbarungen nicht weiter als wettbewerbswidrig eingestuft und unterbunden.

10.
1 déc. 2024, 21:54 von Nick Beglinger

Statt Brutstätte virtueller Kryptowährungen zu spielen, soll die Schweizerische Nationalbank SNB (allenfalls zusammen mit anderen Nationalbanken zusammen) eine neue Klimaschutz-Währung rückversichern oder die Privatbanken dazu verpflichten, einen Teil des aufgenommenen Geldes in Klimaschutz zu investieren. So können Klimafinanzierungsgelder generiert werden. Alternativ können auch private Klimaschutz-Währungen unterstützt werden, indem die Nationalbank diese als Parallelwährung stabilisiert. Werden diese vom Markt aufgenommen, können ohne Belastung des Staatsbudgets grosse Summern für den Klimaschutz investiert werden.

2 Fussnoten

20 https://globalcarbonreward.org/, cf.les concepts décrits par Kim Stanley Robinson dans son roman "Le Ministère du futur" sous le nom de Carbon Coin.

21 https://www.carbonismoney.org/ est déjà actif en Suisse et pourrait être, avec des améliorations, intéressante.

Biens de consommation

Objectif de la transformation

1 déc. 2024, 22:43 von Nick Beglinger

Die Produktion in die Schweiz importiertervontertern und Dienstleistungen die in die Schweiz importiert werden verursacht mit 75 Mio.t CO2eq viel mehrca. doppelt so viele Emissionen alswie die in der Schweiz verbliebene Produktion. Denn wir importieren insbesondere energieintensive Güter, die mit Energieträgern hoher CO2-Intensität produziert werden, zudem haben wir ein sehr hohes Konsumniveau. In einer Netto-Null-Emissionswelt werden auch die Importe irgendwann klimaverträglich sein. Im globalisierten System mit den heutigen Rahmenbedingungen besteht jedoch der Anreiz, die Produktion in die günstigsten Länder mit den schwächsten (Klima)regeln zu verlagern, was die Dekarbonisierung verlangsamt oder gar ausbremstEmissionen die auf nationalem Territorium entstehen. Denn wir konsumieren, produzieren und exportieren viel - und wir importieren viele, insbesondere energieintensive Güter die noch grösstenteils mit Energieträgern hoher CO2-Intensität produziert werden. In Sachen Klimaverantwortung zählen nicht die territorialen Emissionen der Schweiz, sondern jene des Schweizer Konsums und der Schweizer Wertschöpfung. Letztere führt zu indirekten Emissionen und verlangen Zusatzmassnahmen. Die Konsum-basierten Emissionen der Schweiz werden mit einer Abgabe versehen und so berechnet: Territorialen Emissionen - Exporte + Importe. Auf dieser Basis wird auf THG Emissionen eine Abgabe erhoben. Da in einer Netto-Null-Emissionswelt auch Importe rasch möglichst klimaverträglich sein müssen, wird ein Teil der an der Grenze erhobenen Abgabe als Klimafinanzierung im jeweiligen Exportland investiert und darüberhinaus international Klimaschutz gefördert.

1 déc. 2024, 23:03 von Nick Beglinger

Unser Ziel ist es, dass unsere Konsum- und Importregelungen mithelfen, die weltweite Dekarbonisierung zu beschleunigen, und es attraktiv macht, dass alle Länder Netto-Null-Politiken einführen. Da das Konsumniveau der Schweiz extrapoliert auf künftig 10 Mrd. Menschen viele weitere planetare Grenzen sprengen würde, muss aber auch die Konsummenge sinken. Unser Konsumverhalten und dieDie Anforderungen an noch importierte Produkte entsprechen künftigmüssen schlussendlich einem weltweit kopierbaren , gerechten System, das entsprechen, welches die planetaren Grenzen insgesamt respektiert. Welthandel kann die Effizienz der Produktion erhöhen, darf dies aber künftig nicht mehr mit Sozial- und Ökodumping tun. Hohe Anforderungen an die Kreislaufwirtschaft gehen oftmals auch einher mit einer vermehrtmuss daher als Klimaschutz-Hebel erkannt und angewandt werden - insbesondere mit einer Treibhausgas-Grenzabgabe. Um mittel- und langfristig das hohe Konsumniveau national und international zu reduzieren, fördert die Schweiz internationale Rahmenbedingungen/Abkommen, unterstützt noch weniger entwickelte Länder, setzt auf Kreislaufwirtschaft und auf eine regional/lokal organisiertenorganisierte Wirtschaft.

Principaux obstacles à la transformation

1 déc. 2024, 23:35 von Nick Beglinger

Die Schweiz ist ein dicht bevölkertes, ressourcenarmes und teures Hochkonsumland und ist deshalb viel stärker von Importen abhängig als die meisten anderen Länder Land mit hohem Einkommen und einer Service-basierten Wirtschaft. Obschon wir in Geldwert sogar leicht mehr exportieren als wir importieren, sind unsere importierten Treibhausgas Emissionen bedeutend höher als die exportierten. Unsere Konsum-basierten Emissionen sind insgesamt sehr hoch. Für dekarbonisierten Konsum ist die Schweiz angewiesen auf international-wirkende Massnahmen.

L’économie d’exportation suisse est devenue très rentable grâce au libre-échange, qui du coup est considéré comme un credo idéologique. Cependant, les exigences en matière de protection climatique font défaut.

1 déc. 2024, 23:39 von Nick Beglinger

Die einschlägigenEinschlägige WTO- und GATT-Regeln müssen inmit Präzedenzurteilen oderund klarerer Auslegung so angewandt werden, dass Ökodumping nicht mehr möglich istKlimaschutz-Hürden beseitigen.

1 déc. 2024, 23:54 von Nick Beglinger

Der Bundesrat wehrt sich gegen den Grenzsteuerausgleich (CBAM), derzeitige Bundesrat verkennt die wissenschaftlichen und wirtschaftlichen Fakten der Klimakrise, verniedlicht unsere Klima-Verantwortung, vernachlässigt die Förderung des internationalen Diskurs und versäumt die Umsetzung dringend notwendiger Massnahmen. Er wehrt sich derzeit gegen Grenzausgleich (am Beispiel vom CBAM, welchen die EU bereits eingeführt hat, ) und ignoriert bisher denimmer noch den offensichtlichen Systemwechsel weg von ETS/Handel, Abgabebefreiungen (EHSETS und CO2-Abgabe) im Inland und Kompensation im Ausland, hin zu einer umfassenden BepreisungsinstrumentenAbgabe auf alle Treibhausgase in allen Sektoren, inkl. Grenzausgleich.

2 déc. 2024, 00:04 von Nick Beglinger

Die derzeitige CO2-Regulierung der Schweizer Produktion istist immer noch uneinheitlich und lückenhaft, weshalb Grenzmassnahmen oftmals protektionistisch wären. Falls diese Lücken offen bleiben, könnten gewisse Grenzabgabe protektionistisch wirken.

2 déc. 2024, 00:17 von Nick Beglinger

Auch dank Öko- und Sozialdumping sind Importe günstig, sie verhindern oft Regelungen wie die Internalisierung der externen Kosten, welche die heimische Produktion verteuernOhne Grenzausgleich können die externen Kosten der vermeintlich günstigen Importe nicht internalisiert werden - was wiederum ein Anreiz für Öko- und Sozialdumping darstellt.

2 déc. 2024, 14:39 von Nick Beglinger

UmweltauflagenDerzeit werden insbesondere von NichtindustrielGrenzausgleich und Umweltauflagen von noch weniger weit entwickelten Ländern oftmalsoft als Protektionismus der fordernden Länder undbetrachtet und teils als Verweigerung des Rechts auf Entwicklung bis hin zu Rückfall auf kolonialistisches Verhalten verstanden.

Il est rarement possible de définir et de déclarer avec précision les émissions générées à l’étranger, d’autant que de telles exigences sont loin d’avoir cours partout, ce qui explique que la transparence est encore insuffisante.

Bien que la réglementation de la chaîne d'approvisionnement s’accélère en Suisse aussi, il n'y a pas d’incitations sérieuses à réduire les émissions de la chaîne d'approvisionnement.

Un mix d'instruments pour lever les obstacles et accélérer la transformation

1.
2 déc. 2024, 14:48 von Nick Beglinger

Freihandelsabkommen müssen neu umfassende ökologische und soziale Anreize und Bedingungen enthalten oder gekündigt werden. Mit dem Grenzsteuerausgleich (siehe sektorübergreifende Instrumente) und der Negativemissionspflicht (siehe unten) müssen die Handelsabkommen ohnehin neu verhandelt werdenAlle neuen Handelsabkommen müssen mit Bestimmungen zu Grenzausgleich sowie weitergehenden Nachhaltigkeits-Kriterien abgeschlossen werden. Alle bestehenden Handelsabkommen werden auf ökologischen und sozialen Kriterien geprüft und rasch möglichst angepasst.

2.
2 déc. 2024, 14:49 von Nick Beglinger

Auf importierten Gütern soll eine Abgabe auf die grauen Treibhausgase in der Höhe der Klimaschadenskosten eingeführt werden (siehe Sektorübergreifende Instrumente und Finanzierung).

3.
2 déc. 2024, 14:52 von Nick Beglinger

Eine vorgezogene Entsorgungsgebühr für alle Kunststoffe in der Höhe der Vollkosten der Entsorgung über Carbon Capture & Storage (CCS) wird bei inländischer Produktion und an der Grenze erhoben. Die Erträge fliessen ins Kunststoffrecycling und in CCS bei allen Kehrichtverbrennungsanlagen, und die vorgezogene Abgabe trägt zu Minderverbrauch bei.

4.
2 déc. 2024, 14:58 von Nick Beglinger

Emissionsdeklaration, Lieferkettenregulierung und freiwillige Systeme wie die Science Based Target Initiative (SBTi) müssen Hand in Hand gehen und es für Unternehmen und Produktionsländer attraktiv machen, die Dekarbonisierung aktiv voranzutreiben.

5.
2 déc. 2024, 15:02 von Nick Beglinger

Aufbauend auf die neuen Regelungen zur Kreislaufwirtschaft im Umweltschutzgesetz (USG) sollen CO2-Absenkpfade für Gebäude, Anlagen etc. definiert werden, so dass es attraktiv wird, weniger (Neu)material zu verwenden, Bau- und Werkstoffe deutlich klimaverträglicher zu produzieren und die Kreisläufe dort zu schliessen, wo die Gesamtökobilanz positiv ist.

6.
2 déc. 2024, 15:06 von Nick Beglinger

Basierend auf dem Umweltschutzgesetz sollen das Recht auf Reparatur, die Verpflichtung zur Bereitstellung von Reparaturmaterial, der Reparaturindex, die Verpflichtung zur Demontierbarkeit und die Verlängerung der Garantiefristen verpflichtend eingeführt werden.

7.
2 déc. 2024, 15:15 von Nick Beglinger

Gemeinden werden unterstützt, betreute Ausleih- und Reparaturlokale zu schaffen.

8.
2 déc. 2024, 15:18 von Nick Beglinger

Der Bund unterstützt eine bestehende oder neue Internetplattform, welche die effektive Langlebigkeit und Reparierbarkeit von Produkten durch Crowd-Erfahrung erfasst.

9.
2 déc. 2024, 15:23 von Nick Beglinger

Die Neuwertabgabe entspricht einer schrittweise steigenden Abgabe (keine Abgabe, wenn Produkt repariert oder zweitgenutzt werden kann; steigende Abgabe, wenn Güter aus Recyclingmaterial hergestellt werden; höchste Abgabe, wenn Güter aus neuen Rohstoffen hergestellt werden). Die Einnahmen werden zur Förderung von Reparaturen eingesetzt.

Industrie/déchets

Objectif de la transformation

2 déc. 2024, 15:40 von Nick Beglinger

Die schweizerische Industrie produziert CO2 frei [CO2Treibhausgas-frei]. . Sie importiert Güter mit möglichst tiefem CO2CO2e-Gehalt (Graue Emissionen). Die meisten Produktionsschritte sind elektrifiziert. Einige wenige Prozessschritte, die auf offene Flammen oder auf einen Energieträger mit einem Kohlenstoff-Anteil angewiesen sind (z.B. Oberflächenbehandlungen) werden mit synthetischem Wasserstoff oder synthetischem Erdgas betrieben. Die Nachfrage dafür beträgt aber nicht mehr als 1.5 TWh/a (1/10 des aktuellen Prozesswärmebedarfs). Unternehmen, die grossen Bedarf an Wasserstoff haben, werden in Wasserstoff-Hotspots angesiedelt. Diese Hotspots sind mit dem europäischen Wasserstoffnetz verbundenMit wenigen Ausnahmen können alle Produktionsschritte elektrifiziert werden. Für diese Ausnahmen ist eine konsequente Umrüstung im Gang - z.B. basierend auf emissions-frei hergestelltem Wasserstoff oder Syngas.

2 déc. 2024, 15:45 von Nick Beglinger

Wichtige Grundstoffe mit heimischer Rohstoffbasis (v.a. Zementindustrie) werden in der Schweiz produziert, die Zementhersteller und auch die Kehrichtverbrennungsanlagenbetreiber lagern das dabei produzierte CO2 in permanenten Tiefenlagerstätten im In- und Ausland einAll verbleibenden nationalen Treibhausgas-Emissionen der Industrie (inkl. SF6) müssen aufgefangen und im Inland oder Ausland permanent/sicher eingelagert werden.

2 déc. 2024, 15:45 von Nick Beglinger

Technische Treibhausgase (wie SF6) tragen kaum mehr zur Treibhausgasbilanz der Schweiz bei und verbleibende Restemissionen werden durch CO2-Entfernung ausgeglichen.

Principaux obstacles à la transformation

2 déc. 2024, 15:47 von Nick Beglinger

NichtOhne Abgabe auf alle Treibhausgase bleiben nicht-fossile Alternativen (z.B. Wasserstoff) sind im Vergleich zu fossilen Brennstoffen oftteilweise noch zu teurer.

2 déc. 2024, 15:49 von Nick Beglinger

DerAuch der Einkauf von Vorstufenprodukten und Rohstoffen mit tieferem CO2kleinem CO2e-Fussabdruck istbleibt oft teurer gegenüber heutigen klimabelastenden Produkten.

2 déc. 2024, 15:58 von Nick Beglinger

Oft ist nicht klarMit fehlender Deklarationspflicht, offiziellen Umrechnungsfaktoren, etc. bleibt unklar, welche grauen Emissionen in einem Vorprodukt enthalten sind.

2 déc. 2024, 15:55 von Nick Beglinger

Die Kostenkalkulation verlangt, dass auch auf Emissionsmehrkosten eine Marge aufgeschlagen wird. Dadurch wird das Produkt von Prozessschritt zu Prozessschritt immer teurer. Am Ende ergibt das einen Marktnachteil für die Schweizer Industrie.

2 déc. 2024, 16:08 von Nick Beglinger

Bestehende Produkte werden nur selten klimafreundlicher ausgestaltet. Denn das eiserne Gesetz in der Produktion ist: “Never touch a running system”. Die Gründe dafür sind vielfältig: Grundsätzlich kann mit dem bestehenden Produktions-Setup die Kundschaft zufrieden gestellt werden. Etwas daran zu ändern, bedeutet Unsicherheit und führt oft zu Mehrkosten. Wird ein Produkt überarbeitet, verändern sich allenfalls die Produkteigenschaften, was Reklamationen nach sich ziehen kann. Zudem ist die Zeit der Verfahrensentwicklung die knappste Ressource in der Produktion. Prozessveränderungen sind zeitaufwändig, da danach viele Produkteprüfungen vorgenommen werden.

2 déc. 2024, 16:11 von Nick Beglinger

Energetisches Know-how ist oft nicht die wichtigste Kernkompetenz der Produktionsverantwortlichen. Deshalb werden Klimaschutzmassnahmen hinten angestellt.

2 déc. 2024, 16:16 von Nick Beglinger

Wer bestehende Anlagen, die noch gut funktionieren, durch klimafreundlichere Alternativen ersetzen will, muss diese über eine kurze Laufzeit abschreiben. Deshalb wird die bestehende Anlage nicht ersetztden Anlagebestand mit verkürzter Laufzeit abschreiben. Lohnen sich Kostenersparnisse der neuen Anlage im Betrieb nicht, kommt es zu keinem Ersatz.

2 déc. 2024, 16:21 von Nick Beglinger

Klimaschutzinvestitionen konkurrieren mit anderen möglichen Investitionen um die Realisierung. Sind die Investitionsmittel beschränkt und weisen andere Investitionen eine bessere Rendite auf, werden Klimaschutzmassnahmen nicht umgesetztKlimamassnahmen stehen zeitlich und finanziell in Konkurrenz mit anderen Massnahmen.

2 déc. 2024, 16:28 von Nick Beglinger

Das Wirtschaftsleben ist kurzlebig. Investitionen, die über mehr als fünf Jahre abgeschrieben werden müssen, sind trotz gegebener Rentabilität nicht umsetzbar, weil nicht bekannt ist, ob die Produktion länger als fünf Jahre garantiert ist.

2 déc. 2024, 16:29 von Nick Beglinger

Die Bereitschaft zur Elektrifizierung von Produktionsprozessen bedingt Vertrauen in die Sicherheit der Versorgung mit nachhaltigem, unterbruchsfreiem und günstigem Strom.

2 déc. 2024, 16:30 von Nick Beglinger

Kehrichtverbrennungsanlagen und Zementproduzenten produzieren CO2; sie haben aber keine Verpflichtung zur CO2-Entfernung. Die Mehrkosten können sie nicht auf die Kundschaft abwälzen.

2 déc. 2024, 16:37 von Nick Beglinger

Wird CO2 aus Abfallverbrennung und Zementproduktion in reiner Form durch die Betriebe bereitgestellt, besteht keine Infrastruktur, um dieses CO2 kostengünstig zu lagern.

2 déc. 2024, 16:40 von Nick Beglinger

Wer bei der Dekarbonisierung auf Synfuels setzen will/muss, sieht sich mit hohen Preisen konfrontiert, die im Produkt ev. nicht refinanziert werden können. Zudem sind Synfuels in den kommenden zehn Jahren nur beschränkt verfügbar.

Un mix d'instruments pour lever les obstacles et accélérer la transformation

1.
2 déc. 2024, 16:42 von Nick Beglinger

Die Treibhausgasabgabe und der Grenzsteuerausgleich aus den sektorübergreifenden Instrumenten sind hier besonders wichtig, weil Preissignale bei Unternehmen stärker berücksichtigt werden als z.B. bei Haushalten. Auch die Instrumente bei den Konsumgütern beschleunigen die Transformation in der Industrie.

2.
2 déc. 2024, 16:46 von Nick Beglinger

Betreiber von Kehrichtverbrennungsanlagen und Zementproduzenten sind über Branchenvereinbarungen verpflichtet, ihre CO2-Emissionen über Carbon Capture & Storage (CCS) abzuscheiden und sicher zu lagern.Ab einem gewissen Datum (z.B. 2030) sind alle verbleibenden THG Emittenten einer gewissen Relevanz verpflichtet (durch den Staat, allgemein und nicht mit einer Branchenvereinbarung) ihre Emissionen abzuscheiden und sicher zu lagern (CCS - Carbon Capture and Storage).

3.
2 déc. 2024, 16:46 von Nick Beglinger

Ein oder maximal zwei Wasserstoff-Hotspots werden in der Nähe von internationalen Anschlüssen realisiert.

4.
2 déc. 2024, 16:47 von Nick Beglinger

Eine Marge auf CO2-Kosten in den Kostenkalkulationen ist verboten.

5.
2 déc. 2024, 16:48 von Nick Beglinger

Signifikante Abrissprämien für fossile Produktionsanlagen beschleunigen die Transformation.

6.
2 déc. 2024, 16:51 von Nick Beglinger

Angebote für Contracting werden durch geeignete Massnahmen wie Risikoabdeckungen etc. gefördert (siehe auch grüne Investitionsbank), um Investitionshürden abzubauen.

7.
2 déc. 2024, 16:52 von Nick Beglinger

CO2-Entfernung ist nur erlaubt, wenn Möglichkeiten zu Reduktion und CCS ausgeschöpft sind.

8.
2 déc. 2024, 17:08 von Nick Beglinger

Die Schweiz realisiert eine staatliche Infrastruktur zum Sammeln und Transportieren von CO2 aus Punktquellen mit dem Ziel, das CO2 in nationalen und ausländischen Speichern zu lagern.

9.
2 déc. 2024, 17:23 von Nick Beglinger

Treibhauswirksame Nicht-CO2-Emissionen (SF6, HFC, PFC etc.) werden verboten, wenn Ersatz vorhanden ist oder soweit reguliert, dass die Treibhauswirkung irrelevant istEine Abgabe wird auf alle Klima-relevanten Emissionen erhoben (inkl. SF6, HFC, PFC). Die Höhe der Abgabe wird analog der Klima-Wirkung gesetzt. Neuinvestitionen die zu neuem THG Ausstoss führen würden, werden ab 2030 verboten. Ab 2035 müssen alle verbleibenden Emissionen abgeschieden und gelagert werden, oder mit stringent definierten Negativemissionen kompensiert werden.

Bâtiments

Objectif de la transformation

2 déc. 2024, 17:34 von Nick Beglinger

In der Schweiz sind noch rund eine Million Gebäude fossil beheizt. Bei der Dichte an Ölheizungen gehört die Schweiz weltweit zur unrühmlichen Spitzengruppe. Ein schrittweiser Ersatz deraller Öl- und Gasheizungen sollte so beschleunigt werden, dass bis 2035 möglichst weitgehend alle Anlagen ausgetauscht wurden. Dies gelingt je nach Verdichtung und (Ab)-Wärmequellen durch den Ausbau von Fernwärmenetzen und den Bau von Wärmepumpenheizungen. Solarthermie und in wenigen Fällen auch Holz ergänzen den Mix. Die verbleibenden Öl- und Gasheizungen werden entweder wenig später ersetzt oder mit (teuren) klimaverträglichen Brennstoffen befeuertab sofort keine neuen Anlagen mehr gebaut werden und existierende Anlagen frühzeitig ersetzt werden Bis 2035 muss der Austausch abgeschlossen sein. Dies gelingt primär mit einer Abgabe auf Emissionen und Ersatz durch Wärmepumpen. Zusätzlich sind Verdichtung und der Bau von Fernwärmenetzen (die auch Ab-Wärmequellen nutzen), den Einsatz von Solarthermie und in wenigen Fällen Holz relevant.

2 déc. 2024, 17:35 von Nick Beglinger

Bestehende Gebäude werden energetisch modernisiert mit einem Fokus auf die bisher kaum gedämmten Gebäude. Neu- und Umbauten verursachen heute je nach Berechnungsart 60 bis über 100 Prozent der Heizungsemissionen durch die Produktion von Baumaterialien und den Bau. Baumaterialien und -prozesse müssen deshalb klimaverträglicher werden. Bis dies umgesetzt ist, werden Umnutzungen und Umbauten priorisiert und Neubauten soweit möglich zurückgestellt.

Principaux obstacles à la transformation

2 déc. 2024, 17:35 von Nick Beglinger

Trend: Der Raumbedarf nimmt zu wegen gestiegener Kaufkraft, steigender Zahl an Ein-Personen-Haushalten und aufgrund des Bevölkerungswachstums.

2 déc. 2024, 17:37 von Nick Beglinger

Der Investitionsbedarf von Pensionskassen und anderen institutionellen Anlegern führt zu vielen Neubauten mit enormen Treibhausgasemissionen der Baustoff- und Bauwirtschaft.

2 déc. 2024, 17:39 von Nick Beglinger

Zonenplanänderungen, eine massive Steigerung der Landpreise sowie umbau-/modernisierungshemmende Gebäudevorschriften fördern Ersatzneubauten, deren Realisierung enorme Mengen an Treibhausgasemissionen generiert.

2 déc. 2024, 17:48 von Nick Beglinger

Ein Heizsystemwechsel verursacht so oder so erhöhte Anfangsinvestitionen, die freiwillig oft nicht freigemacht werden oder nicht tragbar sindverlangt hohe anfängliche Investitionsmittel und bringt Ersparnisse erst über Zeit. Nicht alle Immobilienbesitzer verfügen über die nötigen Mittel oder erhalten eine Finanzierung.

Souvent, le changement du système de chauffage nécessite davantage d’étapes d'autorisation et prend donc plus de temps qu'un simple remplacement.

2 déc. 2024, 17:53 von Nick Beglinger

Bestehende Heizsysteme können durch Reparatur oder Brennerersatz sehreine hohe Lebensdauer erreichen.

2 déc. 2024, 17:58 von Nick Beglinger

Für die laufende Optimierung von Heizung und Haustechnik sowie die korrekte Einstellung der Wohnungstemperaturen ist in Mietliegenschaften oft niemand zuständig oder das Wissen fehltEigenverbrauch, lokaler Speicherung, Heizung und Haustechnik, bis hin zur Einstellung der Wohnungstemperaturen, fehlt vielerorts die nötige Mess- und Regel-Infrastruktur. Besonders in Mietliegenschaften und Stockwerkeigentümerschaften ist oft niemand zuständig.

2 déc. 2024, 18:00 von Nick Beglinger

Wenn neu 100'000 Heizsysteme pro Jahr umgebaut werden müssen, sind zusätzliche Arbeitskräfte für diese TätigkeitFür den raschen Umbau vieler Heizsysteme sind zusätzliche Arbeitskräfte nötig.

2 déc. 2024, 18:04 von Nick Beglinger

Installationsbetriebe offerieren und installieren gerne Öl- und Gasheizungen, weil sie sich darin auskennen, und Heizungsunternehmen profitieren gerne von sehr teuren/lohnenden und sicheren ServiceabosNoch immer gibt es Installationsbetriebe die gerne Öl- und Gasheizungen installieren. Sie kennen sich darin aus und möchten von Service-Abo Verkäufen profitieren.

2 déc. 2024, 18:07 von Nick Beglinger

Bei Mietliegenschaften profitiert nach einer Umstellung des Heizsystems die Mietpartei von neu tieferen Heizkosten, aber die Hauseigentümerschaft bezahlt Investitionen und muss die Miete erhöhen, wenn sie diese weitergeben willHeizungsersatz kostet und führt daher auch zu höheren Mieten. Demgegenüber stehen tiefere Nebenkosten für die Mieter. Oft fehlt es an Transparenz bez. Nebenkosten.

2 déc. 2024, 18:09 von Nick Beglinger

Die Bau(stoff)industrie hat nur wenige Anreize zur Dekarbonisierung und wenig Schutz gegen CO2-intensive Importprodukte.

La législation en matière de construction est un patchwork fait de réglementations cantonales disparates et trop peu efficaces.

Un mix d'instruments pour lever les obstacles et accélérer la transformation

1.
2 déc. 2024, 18:12 von Nick Beglinger

Umzugswillige haben Vorrecht auf kleinere Wohnungen in Bestandesmiete (statt Marktmiete) oder/und fachliche/bauliche Unterstützung für den Umbau von Einfamilienhäusern hin zu Gebäuden für Wohngemeinschaften sowie zu Mehrgenerationenhaushalten mit genügend Privatsphäre.

2.
2 déc. 2024, 18:17 von Nick Beglinger

Baufachleute werden in einem Impulsprogramm von Neubau auf Umbau und Heizungsersatz weitergebildet. Dank Neustrukturierung der Bauprozesse werden neue Kapazitäten geschaffen.

1 Fussnoten

22 https://ohkw.de/, à initier par les associations professionnelles et la SIA, et de les soutenir par des programmes de formation continue cantonaux et nationaux.

3.

Comme dans les cantons de Bâle-Ville et de Zurich, l'installation de nouvelles chaudières à gaz ou à mazout doit en principe être exclue également au niveau fédéral.

4.
2 déc. 2024, 21:29 von Nick Beglinger

Zeitlich befristete Förderprogramme und Bürgschaften für einen erleichterten Zugang zu Hypotheken machen Heizsystemwechsel und Dämmung schlechter Gebäude attraktiv und möglich.

5.
2 déc. 2024, 21:30 von Nick Beglinger

Spezifische und zeitlich abnehmende CO2-Grenzwerte für Lebenszyklus-Emissionen bei Neubauten schaffen einen Markt für klimaverträgliche Baumaterialen und -prozesse und fördern die Kreislaufwirtschaft (z.B. analog zu Dänemark oder Frankreich).

6.
2 déc. 2024, 21:33 von Nick Beglinger

Eine schrittweise Sanierungsfrist für ältere Heizungen wird eingeführt: >25 Jahre bis 2028, >20 Jahre bis 2030, >15 Jahre bis 2032, >10 Jahre bis 2034, alle bis 2035. In Ausnahme- und Härtefallen müssen ab 2035 die Heizungen mit erneuerbaren Brennstoffen betrieben werden.

7.
2 déc. 2024, 21:37 von Nick Beglinger

Nötig ist ein Sanierungsgebot für Gebäude mit GEAK F bis 2040 und G bis 2035 mit sofortiger Anpassung der Nebenkostenregelung bei Vermietung schlecht gedämmter Gebäude: pro m2 beheizte Gebäudefläche übernimmt Vermieter x Fr Nebenkosten pro Jahr oder Vermieter übernimmt CO2-Abgabe.

8.
2 déc. 2024, 21:39 von Nick Beglinger

Leerkündigungen bei energetischen Sanierungen sind unnötig und werden wegen des drohenden Wechsels von Bestandes- zu Marktmiete untersagt.

9.
2 déc. 2024, 21:49 von Nick Beglinger

Die Betriebsoptimierung der Haustechnik wird Pflicht und kann entweder im fixen Zyklus erfolgen (analog zur heutigen Emissionsprüfung) oder anhand von ferngemessenen Energieverbrauchsdaten ausgelöst werdenAlle fossilen Heizungen unterliegen einer Wartungspflicht um deren Betrieb zu optimieren, bis zum Zeitpunk der Ersetzung.

Transports terrestres

Objectif de la transformation

2 déc. 2024, 22:03 von Nick Beglinger

Trotz rekord-gutem Bahnangeboterstklassigem Schienennetz und ÖV-Verbindungsangebot steht die Schweiz beim Klimaschutz im Verkehr besonders schlecht da. Wichtige Gründe dafür sind: Die nach wie vor CO2-intensivste Fahrzeugflotte Europas, trotz dichter Besiedlung lange Pendlerstrecken und (ungeachtet der zunehmende Freizeitverkehr verhindern, dass der CO2-Ausstoss des Strassenverkehrs zurückgeht (seit 1990 nur 5%ige-Abnahme). Diedichten Besiedlung), sowie zunehmender Freizeitverkehr. In Folge hat der CO2-Ausstoss des Schweizer Strassenverkehrs seit 1990 nur um lächerliche 5% abgenommen. Effizienzgewinne bei den Verbrennungsmotoren wurden fast vollständig durch die Zunahme ander zurückgelegten Kilometern hat in den letzten 30 Jahren die Effizienzgewinne der Verbrennungsmotoren fast vollständig zunichtemachtKilometer zunichtemacht. Noch lange nicht alle neu in Verkehr gebrachten Fahrzeuge sind elektrisch betrieben.

2 déc. 2024, 22:11 von Nick Beglinger

InAls Teil der Transformation nehmen die Mobilitätsbedürfnisse stark ab, weil vielerorts ArbeitenArbeit, Ausbildung, Freizeit und Einkaufen innerhalb von 15 Minuten Reisezeit stattfinden. Platzsparende, energieeffiziente Verkehrsmittel (zu Fuss, Velo, öV und Motorrad) sind in Agglomerationen im Vorteil, erneuerbare Antriebsenergie Emissions-freie Mobilität (THG und weitere, mit Gesundheitsrelevanz) ist ab 2030 überall der Normalfall.

2 déc. 2024, 22:22 von Nick Beglinger

Neue Fahrzeuge stossen ab sofort kein CO2keine Treibhausgase mehr aus. Bestehende fossil betriebene Fahrzeuge legen immer weniger Kilometer zurück, weil die Treibstoffkosten durch die Treibhausgasabgabe stark steigen und auch die Strassenverkehrskosten zunehmend distanzabhängig verrechnet werden.

Les zones de circulation sont adaptées aux besoins climato-compatibles. Par exemple, les émissions en amont de l'e-mobilité sont également prises en compte, le transport des personnes et des marchandises doit être aussi efficace que possible. Les mesures prises dans les différents champs d'action ont également un impact sur la baisse de la demande de transport de marchandises.

Le trafic pendulaire et surtout le trafic de loisirs, avec départ ou arrivée dans les agglomérations, s'effectuent par des moyens de transport efficaces et peu gourmands en espace (transports publics, covoiturage ou vélos électriques). Pour les destinations en zone rurale, il existe des possibilités de correspondances commodes et rapides, avec ou sans changement de moyen de transport, de sorte que la plupart du temps, seul le dernier kilomètre doit être effectué en camion ou en voiture, dont seule une partie roule encore au combustible fossile.

L'utilisation de carburants renouvelables synthétiques coûteux et inefficaces pour les moteurs à combustion qui n’auront pas encore été remplacés d'ici 2035, l'élimination du CO2 et l'obligation de retirer de la circulation les véhicules fonctionnant à l'énergie fossile garantissent que le transport terrestre atteigne son objectif net zéro d'ici 2035.

Principaux obstacles à la transformation

Les prix des voitures comme ceux des carburants ont baissé en termes réels, alors que les coûts des transports publics ont augmenté plus fortement que le renchérissement.

2 déc. 2024, 22:30 von Nick Beglinger

Solange das EinpreisenOhne Einpreisung von Klimaschäden und eine Lenkungsabgabe fehlenin der Form einer Lenkungsabgabe, werden im Personenverkehr individuelleKlima-inkompatible Entscheide getroffen, die nicht ausreichend effizient sind (wachsende Nachfrage v.a. im Freizeitverkehr, Anschaffung übermotorisierter Fahrzeuge)..

La nécessité d'une politique ambitieuse en matière de voitures neuves pour atteindre l'objectif net zéro est sous-estimée. En moyenne, une voiture neuve reste pendant 14 ans sur les routes suisses (y compris la vente d'occasion) avant de continuer à rouler sur les routes à l’étranger.

2 déc. 2024, 22:36 von Nick Beglinger

Plug-in Hybrid-Fahrzeuge führenstellen in der Realität zu einer grösseren Klimabelastung als auf dem Papier. Ihre Besitzer:innen laden kaum je Strom, sondern nutzen aus Gewohnheit meist den Verbrennungsmotorkeine Klima-kompatible Lösung dar. Deren Herstellung mit zwei Motoren und Energiespeicher ist Ressourcen-intensiv. Die meisten Hybridfahrzeuge haben aus Kosten/Marketing-Gründen eine sehr kleine Batterie. Dadurch wird nur in sehr bescheidenem Umfang elektrisch Gefahren und die meiste Zeit der Verbrennungsmotor eingesetzt.

L'aménagement du territoire et la planification des transports sont mal coordonnés. La planification urbaine est fortement orientée vers les besoins du trafic automobile (partage de l'espace routier, obligation pour les bâtiments résidentiels de créer des places de stationnement, etc.).

2 déc. 2024, 22:38 von Nick Beglinger

DerDem Kauf von Elektroautos scheitert am häufigsten daran, dass Parkplätze stehen oft fehlende Parkplätze mit Ladestationen im Wege - zu Hause oderund am Arbeitsplatz nicht mit Ladestationen ausgerüstet sind.

Conduire une voiture électrique est considéré comme plus cher, alors qu’en réalité ça l’est moins.

Contrairement à l'UE, la redevance sur le trafic des poids lourds liée aux prestations (RPLP) et l'accord sur les transports terrestres entre la Suisse et l'UE sont toujours axés sur les polluants atmosphériques plutôt que sur les émissions de CO2.

Un mix d'instruments pour lever les obstacles et accélérer la transformation

1.
2 déc. 2024, 22:47 von Nick Beglinger

Die öffentlichen Verkehrsmittel und die Veloinfrastruktur werden bei den bestehenden Finanzierungsgefässen des Strassenverkehrs dem Individualverkehr zumindest gleichgestellt: Baureife Agglomerationsprogrammprojekte werden nicht mehr zurückgestellt (Zweckbindung für mehr als 12% der NAF-Einnahmen), Veloinfrastrukturen ausserhalb von Agglomerationen werden über die Spezialfinanzierung Strassenverkehr finanziert. Der Betrieb von E-Rufbussen im ländlichen Raum ist über den Kredit für öffentlichen Regionalverkehr finanzierbar.

2.
2 déc. 2024, 23:04 von Nick Beglinger

Eingeführt ist eine CO2-Abgabe ohne Rückverteilung für Treibstoffe in der Höhe der Klimaschadenskosten mit Grenzausgleichmechanismus zur Vermeidung von Tanktourismus ins AuslandGleich wie bei den anderen Sektoren wird auf alle Treibhausgase auch im Bereich Mobilität eine Abgabe in der Höhe der Klimaschadenskosten erhoben, inkl. Grenzausgleich. Um ein effizientes aber gleichwohl auch faires und einfach verständliches Instrument einzuführen, wird die Abgabe auf inländische Emissionen vollständig und zu gleichen Teilen an alle Einwohner*innen rückverteilt. Im Grenzausgleich erhobene Abgaben werden für Klima-Finanzierung, Exportunterstützung, Negativ Emissionen, sowie Rückverteilung an Einwohner*innen verwendet.

3.
2 déc. 2024, 23:34 von Nick Beglinger

Eine zusätzliche Lenkungsabgabe mit Rückverteilung erhöht die Lenkungswirkung. Die Rückerstattung kann für bestimmte Teile der Bevölkerung (je nach Wohnort, Beruf oder sozialer Schicht) auch überproportional ausfallen.

4.
2 déc. 2024, 23:37 von Nick Beglinger

Das Raumplanungsgesetzes verpflichtet die Kantone in ihrer Richtplanung zu einer Planung, mit der zumindest im städtischen Raum und in zentrumsnahen Agglomerationen Pendlerwege für Arbeit, Einkauf und Ausbildung auf i.d.R. 15 Minuten verkürzt werden können (mit Umsetzungsfrist und der nicht mehr Bewilligungsfähigkeitvon Neubauten in Kantonen, die das Ziel verfehlen).

5.
2 déc. 2024, 23:54 von Nick Beglinger

Für intensiv genutzte Verkehrsinfrastrukturen wie z.B. Autobahnabschnitte ist eine mindestens punktuelle Bepreisung oder Zugangsbeschränkung einzuführen (analog der verfassungskonformen Benutzungsgebühr für den Tunnel des Grossen St. Bernhards oder Zeitfenster-Reservationssystem z.B. für den Gotthardtunnel).

6.
2 déc. 2024, 23:56 von Nick Beglinger

Der Pendlerabzug bei den Steuern wird abgeschafft oder zumindest wird ein (optionaler) Berufskosten-Pauschal-Abzug unabhängig vom Pendlerverhalten analog dem Kanton Bern eingeführt. Die Arbeit im Homeoffice wird steuerlich und arbeitsrechtlich nicht mehr verhindertder Arbeit an einem Arbeitsplatz gleichgestellt.

7.
2 déc. 2024, 23:56 von Nick Beglinger

Sharing-Angebote und Carpooling (z.B. getrennte Fahrspuren) werden gefördert.

8.
3 déc. 2024, 00:19 von Nick Beglinger

Fossile Personenwagen dürfen ab 2030 nur noch in Ausnahmefällen neu in Verkehr gesetzt werden. Die entsprechenden Anreize können entweder mit einer ambitionierteren Ausgestaltung des bestehenden Instruments für Neuwagenflotten (durchschnittlich 20g CO2/km, d.h. ¾ rein elektrisch) oder mit einem zur aktuellen Flottenregulierung zusätzlichen finanziellen Malus pro Fahrzeug wie in Frankreich gesetzt werdenKeine fossilen Personenwagen und Nutzfahrzeuge dürfen ab 2030 neu in Verkehr gesetzt werden. Das bestehende Instrument für Neuwagenflotten wird parallel zur Abgabe auf Treibhausgase beibehalten, nach 2030 wird es obsolet.

9.
3 déc. 2024, 12:00 von Nick Beglinger

Personenwagen und Nutzfahrzeuge mit Verbrennungsmotor werden ab 2035 entweder vollständig mit erneuerbaren synthetischen Treibstoffen betrieben oder ihre Emissionen sind durch CO2-Entfernung kompensiert. Beim Kaufentscheid von Neuwagen und Occasionen sind diese Anforderungen ab sofortDer gesamte Personen- und Güterverkehr auf den Schweizer Strassen muss ab 2035 Klimaneutral sein. Für Fahrzeuge, die ab diesem Zeitpunk noch nicht elektrisch unterwegs sind, können nur noch erneuerbare synthetische Treibstoffe verwendet werden, oder die gesamthaft verursachten Emissionen sind durch CO2-Entfernung zu kommunizierenkompensieren.

10.
3 déc. 2024, 12:03 von Nick Beglinger

Ab sofort dürfen Mieter:innen und Stockwerkeigentümer:innen nicht mehr daran gehindert werden, Ladestationen in Eigenregieauf eigene Kosten Ladestationen zu installieren, denn auch spätere Elektroautokäufer:innen profitieren davon. Spätestens 2028Ab 2030 müssen Mieter:innen einen Anspruch auf einen Parkplatz mit Ladestation geltend machen können, allenfalls in Kombination mit einer gewissen Entschädigung für Vermieter:innen.

11.
3 déc. 2024, 12:08 von Nick Beglinger

Die LSVA-Tarife sind stark von den verursachten CO2-Emissionen abhängig wird auf nicht-Treibhausgas-relevante Kosten des gesamten Strassenverkehrs erweitert. Für den THG Ausstoss zahlt der Gütertransport, genau gleich wie für der Personenverkehr, eine Treibhausgas-Abgabe.

12.
3 déc. 2024, 12:08 von Nick Beglinger

Die LSVA ist auf Lieferwagen ausgeweitet, da Lieferwagen ihre externen Kosten und Klimaschäden nicht decken und die Fahrleistung von Lieferwagen stark zugenommen hat und weiter zunehmen wird

Aviation

Objectif de la transformation

Le transport aérien est à l'origine de 11% des émissions de CO2 en Suisse. Mais un avion émet également d'autres composants qui affectent le climat, comme la vapeur d'eau et les oxydes d'azote. Dans le cadre du budget d'émissions encore disponible et de la définition d'une trajectoire de réduction permettant de respecter les objectifs climatiques, les bases scientifiques actuelles conseillent de pondérer les émissions de CO2 par un facteur de 3. Par conséquent, le transport aérien est actuellement responsable de 27% de l'impact climatique en Suisse, ce qui en fait le secteur le plus néfaste pour le climat...

Différents leviers permettront d'aligner le transport aérien avec les objectifs climatiques. Tout d'abord, la demande de voyages en avion baissera, entre autres grâce à une prise de conscience générale par la population du fort impact d'un simple vol sur notre empreinte carbone, la forte hausse des prix des billets d'avion et du fret aérien, ainsi qu'au développement des moyens de transports alternatifs pour les courtes et moyennes distances. D'autre part, le trafic aérien restant sera totalement décarboné jusqu'en 2035, principalement via l'utilisation de carburants synthétiques et avec l'aide d'autres solutions techniques. Parallèlement, l'impact climatique des émissions hors CO2 restant sera annulé avec l'utilisation de technologies d'élimination de CO2 jusqu'en 2050.

Le niveau du trafic aérien, en 2050 et d'ici là, sera défini par le budget d'émissions que la Suisse décide de lui allouer, ainsi que par la disponibilité des solutions techniques. À moyen terme, ces dernières ne seront disponibles qu'en quantité limitée. Par conséquent, le trafic aérien doit fortement diminuer pour s'aligner avec les objectifs climatiques.

Les principaux obstacles à la transformation

3 déc. 2024, 19:00 von Nick Beglinger

Derzeit zielt die LuftverkehrspolitikDie derzeitige Luftverkehrspolitik zielt hauptsächlich darauf ab, einen Rahmen zu schaffen, um die Nachfrage nach Flugreisen zu befriedigen, ohne dass mit den Klimazielen vereinbare Wege zur Emissionsreduktion konsequent in Betracht gezogen werdenes den Marktteilnehmer so leicht als möglich zu machen, die steigende Nachfrage nach Flugreisen möglichst gut zu bedienen. Klimazielen werden ausser acht gelassen.

3 déc. 2024, 19:13 von Nick Beglinger

Flugtickets sind heute sehr günstig. Grund dafür sind steuerliche Privilegien – der internationale Flugverkehr unterliegt weder der Treibstoffsteuer noch der Mehrwertsteuer noch der CO2-Abgabe –, auch sind die Arbeitsbedingungen für das Personal der Fluggesellschaften oft prekär. Aus diesen Gründen nimmt der Flugverkehr mit seinen Klimaauswirkungen kontinuierlich und rasant zu - zu günstig, denn die durch den Flugverkehr verursachten Klimakosten sind nicht internalisiert. Zudem unterliegt der internationale Flugverkehr weder einer Treibstoff, noch einer Mehrwertsteuer. Als Konsequenz nimmt der Flugverkehr kontinuierlich und rasant zu, mit stark negativen Auswirkungen auf das Klima.

3 déc. 2024, 18:15 von Nick Beglinger

GZu günstige Flugtickets verschaffen dem Flugverkehr einen unangemessenen Wettbewerbsvorteil gegenüber anderen, weniger umweltschädlichen Alternativen wie dem Zug, wodurch deren Entwicklung behindert wird.

Dans un pays riche comme la Suisse, de nombreuses raisons font que l'aviation fait partie intégrante des habitudes, par exemple : faire une partie de ces études à l'étranger est considéré comme normal ; les Suisse-es veulent pouvoir découvrir le monde ; les expériences de voyages sont souvent considérées comme un fort marqueur de statut social ; de nombreuses personnes ont de la famille et des proches éparpillés dans le monde ; certaines activités économiques nécessitent de se rendre à l'étranger.

3 déc. 2024, 19:23 von Nick Beglinger

Es ist nicht leicht, mit den menschlichen Sinnen zu spüren, wie stark die Klimaauswirkungen einer Flugreise sind und was das für den individuellen Klimafussabdruck bedeutet. Dies ist einer der Gründe, warum es schwierig ist, nurFür Reisende ist es nicht leicht, die enormen Klima-Auswirkungen einer Flugreise wirklich wahrzunehmen. Auch wird of mit 'das Flugzeug fliegt ja eh' argumentiert. Junge meinen, die älteren Menschen seien ja früher auch viel geflogen, und jetzt sei das ihr Recht. Pensionäre meinen, sich Flugreisen jetzt noch gönnen zu dürfen. Wegen solchen und anderen Ausgangslagen ist es schwierig an die Eigenverantwortung zu appellieren.

3 déc. 2024, 20:04 von Nick Beglinger

Gemäss den Einschätzungen der Luftfahrtindustrie werden elektrische und mit Wasserstoff betriebene Flugzeuge bis 2050 nur in geringer Anzahl zur Verfügung stehen. Zudem werden sie klein und auch nur für Kurz- oder Mittelstreckenflüge geeignet sein. Sie werden also nur einen geringen Einfluss auf die Luftfahrt haben, umso mehr als diese nach wie vor zunimmtVerglichen zur Mobilität auf der Strasse, und auch auf dem Wasser, ist es beim Flugverkehr schwieriger auf Emissions-frei Alternativen umzusteigen. Heute gibt es erst wenige elektrisch oder mit Wasserstoff betriebene Flugzeuge. Der Einsatz von Synfuels ist verschwindend klein. Das hat mit technischen Herausforderungen zu tun, und daher auch mit finanziellen.

3 déc. 2024, 21:56 von Nick Beglinger

Die Produktion nachhaltigen Lufttreibstoffsvon nachhaltigem Lufttreibstoff (SAF Sustainable Aviation Fuel) ist mit zahlreichen Problemen konfrontiert. Einerseits sind Biotreibstoffe, die aus nachhaltigen Abfällen hergestellt werden und nicht mit der Nahrungsmittelproduktion konkurrieren, nur begrenzt verfügbar; andererseits befinden sich Elektro- und Solartreibstoffe noch in der Pilotphase, und die grosse Menge an Energie, die für deren Produktion benötigt wird, ist auch in anderen Branchen stark gefragt. Hinzu kommt, dass SAF die Nicht-CO2-Emissionen nur teilweise reduziert, Synfuel fürs Flugzeug) ist mit Herausforderungen verbunden. Da es kaum Biotreibstoffe gibt (und schon gar nicht in den nötigen Mengen) , die nicht mit der Nahrungsmittelproduktion konkurrieren, sollten diese für jegliche SAF Verwendung ausgeschlossen werden. Die nicht-Biomasse basierten SAF-Herstellungsmöglichkeiten, Power-to-Liquid und Solar-to-Liquid, sind noch in der Pilotphase, und brauchen grosse Mengen von Energie. Hinzu kommt, dass SAF die Nicht-CO2-Emissionen nur teilweise reduziert. Ihr Vorteil aus Industriesicht ist, dass sie mit bestehender Infrastruktur eingesetzt werden können.

3 déc. 2024, 22:20 von Nick Beglinger

Die Menge an Flugfracht nimmt zu, weil diese zu billig ist, die Transportgeschwindigkeit im Zeitalter globaler Online-Händler und tieferer Lagerhaltung ein Verkaufsargument ist und weil alternative Transportmittel teurer und unsicherer geworden sindAuch die Flugfracht deckt ihre vollen Kosten nicht, ist demnach zu billig und nimmt somit rasch zu. Der Anspruch an Transportgeschwindigkeit im Zeitalter globaler Online-Händler und 'exklusiven' Angeboten wie 'am Baum gereifte Mangos' (zu jeder 'Saison') steigt. Schiffsfracht ist eher politischen Spannungen und lokalen Gefahren ausgesetzt (z.B. Suez Kanal, Panama-Kanal , Strasse von Hornmus, etc.).

Un mix d'instruments pour lever les obstacles et accélérer la transformation

1.
3 déc. 2024, 22:27 von Nick Beglinger

Die Prioritäten der Schweizer Luftfahrtpolitik werden neu definiert (LUPO, Konzeptteil des SIL), ) werden insbesondere durch die Festlegung eines CO2-Budgets sowie durch die Festlegung des Weges zur Emissionsreduktioneines Absenkpfads neu definiert.

2.
3 déc. 2024, 22:41 von Nick Beglinger

Es gilt das Verursacherprinzip. Allerdings hängt die Abschaffung gewisser Steuervorteile (Kerosinsteuer, Mehrwertsteuer) in der internationalen Luftfahrt nicht nur von der Schweiz ab. Deshalb muss für Flüge ab der Schweiz eine Abgabe auf Flugtickets und Fracht eingeführt werden, die aufgrund der durch den Flug verursachten Emissionen und unter Berücksichtigung von Distanz und Beförderungsklasse kalkuliert wirdAuch bei der Luftfahrt, für Personen und Güter, gilt das Verursacherprinzip. Auch auf der Luftfahrt, alle Flüge die von der Schweiz starten und die in die Schweiz fliegen, werden einbezogen. (Neuer Punkt) Da eine Abschaffung der Steuervorteile bez. Kerosin und Mehrwert für die internationale Luftfahrt bestimmt werden und demnach nicht alleine von der Schweiz verändert werden können, wird nicht mit diesen Hebeln gerechnet. Die Abgabe auf Treibhausgase wird genau gleich hoch wie die in den anderen Sektoren gesetzt. Klima-relevante Zusatzausstösse werden in CO2e Einheiten umgerechnet und ebenfalls in die gleiche Abgabe einbezogen.

3.
3 déc. 2024, 22:49 von Nick Beglinger

Der Weg zur Erreichung des Netto-Null-Ziels bis 2035 ist vorgezeichnet. Das verbleibende CO2-Budget wird auf die Flughäfen aufgeteilt; diese müssen ihrerseits für eine faire und sozial gerechte Aufteilung der noch möglichen Abflüge sorgen. Diese Massnahme wird dazu führen, dass Entwicklung und Nutzung technischer Lösungen beschleunigt werdenFalls aus sozialen und wirtschaftlichen Gründen als notwendig erachtet, kann der Staat zwingend anzubietende Routen festlegen.

4.
3 déc. 2024, 23:11 von Nick Beglinger

Auch für die Reduktion bis 2050 der Nicht-CO2-Emissionen ist der Weg vorgezeichnet. Teilweise ermöglichen technische Lösungen diese Reduktion; die Klimaauswirkungen der restlichen Nicht-CO2-Emissionen werden dank CO2-Entnahme-Technologien kompensiertFalls die Wirkung der Abgabe Massnahme, gekoppelt mit technologischer Innovation, nicht ausreicht, werden weitere Massnahmen umgesetzt (wie z.B. CO2-Entnahme). Die Kosten dieser Massnahmen werden Verursacher-gerecht, gemeinsam mit der Abgabe verrechnet. Das gilt für CO2e-Emissionen sowie Nich-CO2e-Emissionen.

5.
3 déc. 2024, 23:25 von Nick Beglinger

Die Entwicklung alternativer Transportmittel beschleunigt sich. Das Ziel von beinahefast 80% der Reisenden, die in Schweizer Flughäfen starten, liegt in Europa. Hier geht es darum, ihnen vielfältige, zuverlässige ÖV-Angebote zu machen. Auch das System der Reisebuchung und Reisemitverfolgung muss stark vereinfacht und verbessert werdenDas Potential für alternative Transportmittel ist daher gross. Bei allen alternativen Transportmittel wird darauf geachtet, dass nichts ihrer Innovation und ihrem Ausbau im Weg steht.

6.
3 déc. 2024, 23:40 von Nick Beglinger

Die Bevölkerung ist fürauf die klimatischen Auswirkungen des Flugverkehrs auf das Klima zunehmend sensibilisiert. Das CO2-Gesetz schreibt vor, dass ab 2025 in der Werbung für Flugreisen auf die Klimawirkung der Flüge hingewiesen werden muss. Dieser erste Schritt in Richtung Transparenz muss durch gross angelegte Sensibilisierungsprogramme der zuständigen Bundesämter sowie durch unmittelbar sichtbare Informationen auf den Buchungsseiten für Flugreisen ergänzt werdenzunehmend sensibilisiert. Um die Sensibilisierungs-Wirkung zusätzlich zum Preisanstieg durch Erhebung der Treibhausgas-Abgabe, sind alle Anbieter verpflichtet, die Treibhausgas-Emissionen ihrer Flugreisen zu deklarieren (inkl. Werbung und Buchungssystem). Der Flugverkehr und alternative Transportmittel werden im Nudging bei Abgaben-Rückverteilung einbezogen.

7.
3 déc. 2024, 23:43 von Nick Beglinger

Das Personal der Flug- und Tourismusbranche, das vom Abbau im Flugverkehr betroffen sein wird, muss unterstützt werden. Die Menschen müssen finanzielle Hilfe sowie Möglichkeiten zur beruflichen Umschulung bekommen.

Agriculture & système alimentaire

Objectif de la transformation

L'agriculture suisse est à l’origine d’environ 6 millions de tonnes de CO2 par an. A cela s'ajoutent les émissions de gaz à effet de serre dues aux aliments importés, de sorte que l'alimentation est responsable d'environ un quart de l'empreinte écologique des ménages suisses .

1 Fussnoten

23 https://www.bs.ch/pd/kantons-und-stadtentwicklung/grundlagen/nachhaltige-ernaehrung

Afin de réduire les émissions causées par le système alimentaire il est indispensable de modifier la production, la consommation et le traitement des aliments. L'objectif est de mettre en place une agriculture diversifiée et respectueuse du climat, basée sur des principes agroécologiques, qui protège les sols, renforce la biodiversité et renonce aux pesticides chimiques de synthèse. L'élevage subsistant doit être basé sur les herbages, tandis que la gestion de l'eau et les systèmes agroforestiers augmentent la résilience face au changement climatique. Une alimentation à base de plantes et moins de gaspillage alimentaire sont essentielles. Les supermarchés encouragent la consommation locale respectueuse de l'environnement et réduisent le gaspillage alimentaire. La chaîne de valeur ajoutée doit être conçue de façon à ce qu’elle garantisse aux agriculteurs des moyens de subsistance sûrs, et à tout le monde une alimentation saine et respectueuse du climat.

3 déc. 2024, 23:50 von Nick Beglinger

Die Landwirtschaft wird weiterhin insbesondere Lachgas- und Methanemissionen verursachen. Technologien zur CO2-Entfernung sind somit nötig, CO2-Speicherung muss daher ein Teil der Bewirtschaftungsstrategie darstellen um das Netto-Null-Ziel zu erreichen.

Principaux obstacles à la transformation

En Suisse, la cohérence politique fait défaut : les subventions nuisibles au climat et à la biodiversité, p. ex. la promotion des ventes, entraînent de fausses incitations et des distorsions du marché. En outre, le système actuel des paiements directs favorise un patchwork de mesures qui empêchent de créer des synergies, mais qui poussent à prendre des mesures dans les exploitations qui s’annulent mutuellement quant à leur effet positif sur le climat ou la biodiversité.

La chaîne de la valeur ajoutée n'est pas transparente : en raison de leur pouvoir de marché, ce sont souvent les grands distributeurs qui décident qui obtient combien pour un produit. Or, cela ne reflète souvent pas les coûts réels et conduit à des incitations contre-productives et donc à des décisions non durables, tant du côté de la production que de la consommation.

3 déc. 2024, 23:58 von Nick Beglinger

Ein Grossteil der Wertschöpfung in der Schweizer Landwirtschaft basiert auf der tierischen Produktion, u.a. weil drei Viertel der Bundessubventionen direkt oder indirekt diese generiert. Dieses Prinzip wird nicht nachhaltig und sozialverträglich transformiert, um Produzent:innen eine Umstellung ihres Betriebssystems zu ermöglichen. Langfristige Investitionen und damit Verschuldung, vor allem in Tierhaltung und Stallbau, führen zu einer essentiellen Bedeutung der Tierhaltung für die wirtschaftliche Stabilität der Betriebe.fördern. Eine nachhaltige und sozialverträgliche Transformation findet unter diesen Umständen nicht statt und für viele Produzent:innen wird eine Umstellung ihres Betriebssystems schwierig (inkl. Verschuldung bei Tierhaltung/Stallbau).

4 déc. 2024, 00:02 von Nick Beglinger

Das Landwirtschaftssystem ist träge und Veränderungen, Innovationen und Systemwechsel sind schwierig: Direktzahlungssystem, welche die. Dafür gibt es viele gründe, u.a. Direktzahlungssystem (welche Bäuer:innen in Abhängigkeiten bringt, bringen können), veraltete Inhalte in der landwirtschaftlichen Aus- und Weiterbildung und der Forschung, Interesse wichtiger Akteure in und um die Landwirtschaft am Status Quo, die von der intensiven Landwirtschaft profitieren, z.B. über externe Inputs wieForschung und Bildung, Status-Quo Interessen der wichtiger Akteure. Dazu gehören die Produzenten von Dünger, Pestizide und FuttermittelimporteFuttermittel, etc. Die Auswirkungen einer landwirtschaftlichen Transformation zeigen sich zudem erst Jahre nach Implementierung alternativer Systeme, Praktiken und Methoden.

4 déc. 2024, 00:05 von Nick Beglinger

Viele Ernährungsgewohnheiten sind kulturell verankert. Durch das Festhalten an traditionellen Ernährungsgewohnheiten, wie z.B. solchen, die auf tierischen Produkten basieren, , und viele basieren auf tierischen Produktion. Auch dadurch wird eine Transformation erschwert. Es braucht klare Preissignale sowie eine neue Norm für die Ernährung, sodass die klimafreundliche Wahl im Restaurant und zu Hause auf dem Teller normal wird. Im Restaurant und zu Hause muss die klimafreundliche Option zur Norm werden.

Un mix d'instruments pour lever les obstacles & accélérer la transformation

1.
4 déc. 2024, 00:12 von Nick Beglinger

Die Auswirkungen auf das Klima jedes Produktes im Schweizer Ernährungssystem werden dank einer breit eingeführten Treibhausgasabgabe inkl. Grenzsteuerausgleich im Preis für die Konsument:innen widergespiegelt. Dies fördert lokale und saisonale, hauptsächlich pflanzliche Ernährung. Produkte, die klimaschädlich im fernen Ausland produziert werden, können so nicht mehr mit lokaler Produktion konkurrieren, und gesunde und klimaverträgliche Ernährung wird für alle erschwinglich, da diese Preise sinken, wohingegen die Preise für klimaschädliche Produkte steigen. Produzent:innen erhalten faire Preise, die eine zukunftsfähige Landwirtschaft ermöglichenAuch im Landwirtschaftssektor werden alle Treibhausgase konsequent mit einer Abgabe versehen, inkl. Grenzausgleich. Dies fördert eine hauptsächlich lokale, saisonale, und pflanzlich-basierte Ernährung. Gegenüber dem Ausland wird der Schweizer Landwirtschaftsstandort gestärkt.

2.
4 déc. 2024, 00:19 von Nick Beglinger

Klima- und biodiversitätsschädigende Subventionen wie z.B. die Absatzförderung tierischer Produkte sind abgeschafftBiodiversitäts-schädigende Subventionen (inkl. Absatzförderung tierischer Produkte) werden auch in der Landwirtschaft konsequent und sofort abgeschafft. Die damit gesparten Gelder werden für Klima- und Biodiversitäts-Massnahmen der Produzenten eingesetzt (und damit auch ausfallende Einnahmen bei Anpassung/Umstellung honoriert). Das beinhaltet Ökosystemdienstleistungen und agrarökologische Leistungen, sowie die flächendeckende Einführung von Agroforst- und Wassermanagement-Systemen.

3.
4 déc. 2024, 00:17 von Nick Beglinger

Die Direktzahlungen, die aktuell zugunsten der Tierhaltung ausgestaltet sind, werden hin zur pflanzlichen Ernährungsproduktion umgelagert. Das aktuelle Direktzahlungssystem wird ersetzt durch Zahlungen für klimafreundliche Ökosystemdienstleistungen und agrarökologische Leistungen. Agroforst- und Wassermanagement-Systeme werden flächendeckend eingeführt und gefördert.

4.
4 déc. 2024, 00:19 von Nick Beglinger

Ein Transformationsfonds finanziert die Anpassung der bäuerlichen Produktion und die Landwirt:innen werden durch betriebliche Beratung begleitet.

5.
4 déc. 2024, 00:20 von Nick Beglinger

Mit einer verbindlichen Zielvorgabe vom Bund werden Detailhändler und Gemeinschaftsgastronomie verpflichtet, ihr Sortiment an die Klimaziele anzupassen und besonders klimaschädliche Produkte nicht mehr anzubieten. Stattdessen werden sie angehalten, pflanzliche, lokale und saisonale sowie aus ökologischer Landwirtschaft stammende Produkte vergünstigt anzubieten, zu bewerben und entsprechend zu platzieren. Food Waste wird durch eine Food-Waste-Steuer auf Ebene der Konsument:innen verhindert: Bereits eine minimale Abgabe auf Food Waste senkt diesen um 20%. Detailhändler werden durch ein handelbares Zertifikatssystem von Food Waste zu einer Minimierung angehalten.

1 Fussnoten

24 https://ieep.eu/wp-content/uploads/2024/06/Addressing-Food-Waste-in-the-retail-sector-IEEP-2024-1.pdf

6.
4 déc. 2024, 00:33 von Nick Beglinger

Aus denDie Einnahmen der Treibhausgasabgabe wird , wie alle auf territorialen Emissionen erhobenen Abgabeeinnahmen, werden an die Einwohner*innen rückverteilt. 'Quick win' Projekte (wie z.B. die Wiedervernässung der 1000 ha drainierten Hochmoorflächen) werden aus der Grenzabgabe finanziert.

7.
4 déc. 2024, 00:34 von Nick Beglinger

Ein Lieferkettengesetz stellt sicher, dass importierte Lebensmittel unter nachhaltigen Bedingungen produziert werden, um „Verlagerungseffekte“ zu vermeiden, bei denen Emissionen ins Ausland verlagert werden. Der Import von klimaschädlichen Produkten wird mit dem Grenzsteuerausgleich minimiert.

8.
4 déc. 2024, 00:35 von Nick Beglinger

Die landwirtschaftliche Forschung und Ausbildung ist auf klimaschonende, resiliente und agrarökologische Anbaumethoden und -systeme ausgerichtet. Die Entwicklung und Anwendung neuer Technologien zur Verbesserung der Ressourceneffizienz (z.B. wassersparende Bewässerungssysteme), zur Nutzung und (Weiter-)Entwicklung von robusten Sorten unter Schutz des bäuerlichen Erbes und geistigen Eigentums sowie von technischen Tools wie Maschinen für Agroforstsysteme oder Mischkulturen werden gefördert.

Approvisionnement en énergie et en électricité

Objectif de la transformation

4 déc. 2024, 00:41 von Nick Beglinger

Die bisherige stark auf fossile und nukleare Energien abgestützte Energieversorgung setzt bis 2035 auf 100% erneuerbare Energien. Dies ist möglich dank einer höheren Elektrifizierung und eines Umstiegs auf erneuerbare Brenn- und Treibstoffe (z.B. für die Luftfahrt), die auch künftig teilweise importiert werden. Besonders hoch ist dieser Bedarf im Bereich Luftfahrt, und er kann nicht durch inländische Produktion abgedeckt werden. Der laufende Prozess, in dem Hunderttausende von kleinen und mittleren Solarkraftwerken gebaut werden, verändert die Anforderungen an Netze und Speicher. Das Smart Grid, das neben der Stromproduktion auch die Verbraucher wie Gebäude und Elektromobilität integriert, wird von der Kür zur PflichtDer laufende Prozess, in dem Hunderttausende von kleinen und mittleren Solarkraftwerken gebaut werden, verändert die Anforderungen an Produzenten, Speicherbetreiber, Netzwerkbetreiber und Konsumenten.

1 Fussnoten

25 https://energiewende2035.umweltallianz.ch/

4 déc. 2024, 00:58 von Nick Beglinger

Um die Akzeptanz dieser Energiewende hochzuhalten, werden Biodiversitäts-, Landschafts- und Heimatschutz berücksichtigt und wo möglich gestärkt. Ein breiter Mix von erneuerbaren Energien wird genutzt, um die Resilienz des Stromsystems zu erhöhen. Optisch werden vor allem die veränderte Gestaltung von Dächern, Fassaden und Infrastrukturen ins Auge fallen. Gezielte Netzausbauten und eine neue Generation von Transformatoren werden vorangetrieben, um der erhöhten Stromnachfrage und den veränderten Produktionsprofilen gerecht zu werdenDer Ausbau der Erneuerbaren Energien erfolgt primär auf existierender Infrastruktur (Gebäudedächer und Fassaden, Flächen um Transportmittel). Diese Energiewende erfolgt aber noch nicht schnell und Flächen-deckend genug. Auch um Akzeptanz gegenüber den Erneuerbaren hochzuhalten, müssen Biodiversitäts-, Landschafts- und Heimatschutz einbezogen werden. Das Stromnetz wird 'smart' ausgebaut und dabei Ressourcen geschont. Vor dem Zubau neuer Infrastruktur wird deren Bedarf mit intelligenter Steuerung und lokaler Speicherung angegangen, sowie mit offenem Marktzugang und dynamischen Preisen für die Nutzung des Stromnetz.

4 déc. 2024, 12:16 von Nick Beglinger

Statt neue Reservekraftwerke zu bauen, werden die Mittel in die Energiewende investiert und die bestehenden Möglichkeiten von Nachfragesteuerung und vorhandene Speicher- und Produktionskapazitäten genutztDer Bau der neuen Reservekraftwerke auf Basis von Gasverbrennung wird bis auf ein Werk zu Forschungszwecken, sofort gestoppt. Das Forschungs-Werk darf nur mit erneuerbaren Brennstoffen betrieben werden. Nur falls es die Versorgungssicherheit zum Zeitpunkt der Versorgungs- und Betriebs-technischen Bereitschaft des Forschungs-Werks noch verlangt, werden weitere solche Kraftwerke gebaut. Bis dahin wird in Sachen Versorgungssicherheit auf lokale Batterie- und Chemische-Speicherung, sowie solide Stromabkommen, gesetzt. Die bereits identifizierten Projekte um die Energiespeicherung mittels Stauseen mit wenig negativen Einflüssen auf Biodiversität, Landschafts- und Heimatschutz zu stärken, sollten rasch umgesetzt werden.

Principaux obstacles à la transformation

4 déc. 2024, 12:20 von Nick Beglinger

Jedes Jahr neue Flächen auf Gebäuden/Infrastrukturen für den Zubau von 2.5 GW Photovoltaik zu bekommen, ist anspruchsvoll, weil viele Hausbesitzer:innen den Aufwand scheuen, die finanziellen Mittel nicht flüssig haben oder sich nicht für 30 Jahre festlegen wollenNicht jede Hausbesitzer*in hat das Wissen, die zeitlichen und finanziellen Ressourcen die eigenen Dachflächen für PV zu nutzen.

4 déc. 2024, 12:25 von Nick Beglinger

Wenn Netzanpassungen und bidirektionale Transformatoren zu spät realisiert werden, können neue Kraftwerke nicht oder nur verzögert ans Netz gehenEin rascher Zubau von PV funktioniert nur, wenn auch Anpassung an die Netzwerkinfrastruktur gemacht werden. Ist dies nicht der Fall, kommt es, besonders bei grösseren PV Anlagen, oft zu Zeitverzug.

Faute d'évaluation environnementale stratégique, d’études sur la biodiversité et de rapports d'impact sur l'environnement (RIE) suffisants, trop de projets contraires à la loi sont développés ou les projets sont optimisés trop tard.

4 déc. 2024, 12:29 von Nick Beglinger

Bewilligungsverfahren für Kraftwerke und Infrastrukturen dauern in der Schweiz meist zu lange, - nicht nur wegen Einsprachen, sondern auch weil Behörden und Gerichte pro Verfahrensschritt sehr viel Zeit brauchen. Eine bessere Nutzung von Synergien zw. verschiedenen Infrastrukturvorhaben (z.B Strassenbau und Energie) könnte den Infrastrukturausbau beschleunigen.

4 déc. 2024, 12:30 von Nick Beglinger

Die Chance, durch die Sanierung bestehender Wasserkraftwerke und durch Gewässerkorrekturen den kritischen Zustand unseres aquatischen Systems zu verbessern, wird zu wenig genutzt. Grund dafür sind langsame kantonale Planungen und zu wenig Unterstützungsmittel aus dem nationalen SanierungstopfSanierungsfond.

4 déc. 2024, 12:36 von Nick Beglinger

Die potenziell riesige Menge an Elektroautobatterien kann nur netzdienlich eingesetzt werden, wenn die Batterien auch in Mietliegenschaften möglichst oft am Netz sind sowie möglichst bidirektional betrieben werden und wenn über dynamische Tarife die richtigen Anreize gesetzt werden. Die Voraussetzungen hierzuNebst den stationären Batterien können und sollen auch die Elektroautobatterien netzdienlich eingesetzt werden. Dafür muss bidirektionale Ladeinfrastruktur zur Verfügung stehen und die nötige Kommunikation mit dem Batteriemanagementsystems des Autos funktionieren. Das ist heute oft noch nicht der Fall. Neue Hürde: Die meisten heutigen Strom- und Netztarife sind heutenoch nicht gegebendynamisch und geben daher die falschen Anreize beim Zubau von PV.

4 déc. 2024, 12:37 von Nick Beglinger

Wenn sich Fachkräfte und Bewilligungsinstanzen mit neuen thermischen Reservekraftwerken (Gaskraftwerke) beschäftigen, fehlen diese Personen für die Energiewende.

4 déc. 2024, 12:46 von Nick Beglinger

Immer wieder aufkommende Diskussionen um neue Atomkraftwerke , auch aus ideologischen Gründen, lenken Entscheidungsträger:innen sowie die Bevölkerung vom wichtigenbedeutend wichtiger Ausbau der erneuerbaren Energien ab. Sollten Atomkraftwerke subventioniert werden, würde das Geld bei der Finanzierung der erneuerbaren Energien fehlen und deren Ausbau sabotiertObschon die allermeisten wirtschaftlichen und praktischen Punkte gegen Nuklearenergie sprechen (inkl. Endlager, Versicherung, Aufsichtsbehörden), wird das derzeitige 'Technologieverbot' stark kritisiert.

Un mix d'instruments pour lever les obstacles et accélérer la transformation

1.
4 déc. 2024, 12:50 von Nick Beglinger

Analog zur EU sollen Solarstandards eingeführt werden. Grosse Flächen auf Nicht-Wohngebäuden, Parkplätzen und weiteren Infrastrukturen sowie auf Wohngebäuden sollen dabei bei Neu- und Umbau priorisiert und so festgelegt werden, dass ein gleichmässiger Zubau von rund 2.5 GW pro Jahr stattfindet.

2.

Des exigences claires, assorties de sanctions efficaces, conduisent les gestionnaires de réseau de distribution à adapter leur infrastructure et à ne pas retarder les raccordements.

3.
4 déc. 2024, 12:52 von Nick Beglinger

Die Standards für die Festlegung von kantonalen Eignungsgebieten und die Minimalanforderungen an Umweltverträglichkeitsberichte sind erhöht.

4.
4 déc. 2024, 12:53 von Nick Beglinger

Die Abgaben zu Gunsten von Gewässersanierungen sind angepasst, damit die Finanzierung gesichert ist.

5.
4 déc. 2024, 12:54 von Nick Beglinger

Das Recht auf Laden von Elektroautos ist eingeführt und bidirektionales Laden ist tariflich und durch Förderung attraktiv.

6.
4 déc. 2024, 12:57 von Nick Beglinger

Netzdienliche dynamische Tarife mit Preisabsicherung stellen transparente und sozial gerechte Rahmenbedingungen für Konsument:innen sicher. Zudem sorgen sie für eine Nachfragesteuerung, welche teure Kapazitätserweiterungen im Verteilnetz verhindert/und Verursacher-gerechte dynamische Strom- und Netztarife setzen die richtigen Anreize bez. lokaler Speicherung und intelligente Steuerung von Angebot und Nachfrage. Dadurch wird auch der Ausbaubedarf der Netzwerkinfrastruktur reduziert.

7.
4 déc. 2024, 13:01 von Nick Beglinger

Es erfolgt keine direkte oder indirekte öffentliche Förderung von neuen thermischen Reservekraftwerken inklusive neuer und bestehender Atomkraftwerke.

Place financière et investissements directs à l'étranger

Objectif de la transformation

4 déc. 2024, 13:06 von Nick Beglinger

Der Schweizer Finanzsektor als Ganzes ist Teil der Lösung für die weltweite Transformation. Mit ihrenden heutigen Investitionen , sind die Schweizer Finanzakteure jedoch mitverantwortlich für weltweite Emissionen, die das die rund 14- bis 18-fache der hiesigen Inlandemissionen betragen. Darum haben wir mit dem Schweizer Finanzplatz und den Finanzflüssen (Investitionen, Finanzierungen, Versicherungen etc.) einen sehr grossen Hebel im Ausland mal grösser sind als die Inlandemissionen. Einen konsequenter, Klima-kompatibler Ansatz bei allen Finanzflüssen (Investitionen, Finanzierungen, Versicherungen etc.) stellt daher ein grosser Klima-Hebel für die Schweiz dar.

1 Fussnoten

26 Étude McKinsey 2022 https://www.mckinsey.com/ch/~/media/mckinsey/locations/europe%20and%20middle%20east/switzerland/our%20insights/klimastandort%20schweiz/klimastandort-schweiz.pdf

Les conditions-cadres juridiques et les normes sociales rendent les investissements, crédits et services d'assurance attrayants pour les projets et les entreprises durables et respectueux du climat. La place financière suisse se retire des projets impliquant des énergies fossiles.

La Suisse ne promeut et ne protège plus que les investissements directs durables à l'étranger, en exigeant systématiquement et explicitement le respect des droits humains et de la protection de l'environnement dans les pays partenaires.

4 déc. 2024, 15:10 von Nick Beglinger

Der Schweizer Finanzsektor finanziert die Transformation der Realwirtschaft kurz- und mittelfristig, im Wissen, dass eine ungeordnete oder zu späte Transformation die Gesellschaft langfristig viel teurer zu stehen kommt und dass die Wettbewerbsfähigkeit gegenüber anderen Finanzplätzen im “Race to the Top” ohne griffige Massnahmen mittelfristig abnehmen wird.

4 déc. 2024, 15:12 von Nick Beglinger

Die Schweiz lässt die fruchtlose Diskussion, ob der erste Schritt durch die Real- oder Finanzwirtschaft erfolgen soll, hinter sich und fokussiert auf die transformierenden Kräfte und Instrumente.

Principaux obstacles à la transformation

Les consignes contraignantes ainsi que les mécanismes de contrôle et de sanction indépendants manquent : la réglementation actuelle de la Confédération en matière de durabilité dans le secteur financier mise principalement sur les mesures volontaires et l’autorégulation de la branche ainsi que sur des recommandations de transparence (tests de compatibilité climatique PACTA, Swiss Climate Scores, etc.) Celles-ci ne sont pas suffisantes, et il règne une certaine désorientation - notamment au vu de l’évolution dynamique de la réglementation de l'UE en matière de durabilité dans le secteur financier.

En raison de l'absence de consignes de responsabilité pour les entreprises et leur direction, de nombreux acteurs des marchés financiers ne voient pas le lien entre leurs activités et l'impact sur le climat et l'environnement.

Les dispositions réglementaires actuelles du droit des marchés financiers et du droit des sociétés anonymes encouragent la pensée à court terme (p. ex. le reporting des bénéfices et des pertes par trimestre). L'important principe de précaution n'a pas sa place dans la régulation des marchés financiers. Les assurances, par exemple, proposent des contrats à court terme et empêchent ainsi des variantes respectueuses de l'environnement en cas de sinistre, qui demandent des investissements initiaux plus élevés.

4 déc. 2024, 15:18 von Nick Beglinger

Es besteht eine mächtige und erfolgreiche Lobby für Deregulierung und gegen staatliche Vorgaben und Massnahmen im Finanzsektor. Viele Finanzmarktteilnehmer:innen beklagen und bekämpfen neue Massnahmen aus Angst vor einer wachsenden Bürokratie und generell mehr Aufwand für Berichterstattung und Transparenz.

4 déc. 2024, 15:17 von Nick Beglinger

Mit steigendem Umweltbewusstsein und wachsender Nachfrage seitens Kundschaft für grüne und nachhaltige Anlagen ist das Risiko von Greenwashing im Finanzsektor gestiegen. Effektive staatliche Massnahmen gegen Greenwashing hat die Finanzbranche bisher erfolgreich verhindert.

4 déc. 2024, 15:17 von Nick Beglinger

Für grüneKlima-freundliche Investitionen bestehen bisher nicht die richtigen Rahmenbedingungen auf dem Kapitalmarkt, sprich Anreize. Weil nicht alle Kosten einbezogen werden müssen, gelten fossile Projekte immer noch als weniger risikoreich und lukrativer.

1 Fussnoten

27 Climate Tech's Dangerous Trek Across the 'Valley of Death' (Bloomberg) https://www.bloomberg.com/news/articles/2024-07-03/climate-tech-s-dangerous-trek-across-the-valley-of-death

Un mix d'instruments pour lever les obstacles et accélérer la transformation

1.
4 déc. 2024, 15:21 von Nick Beglinger

Investitionen, Kredite und Versicherungsdienstleistungen für Projekte und Firmen, die neue Infrastruktur für fossile Energien fördern, sind wirtschaftlich unattraktiv oder verboten.Alle Arten von Finanzierungen (inkl. Investitionen, Kredite und Exportversicherungen), im In- und im Ausland, werden für in der Schweiz registrierte Finanzmarktakteur*innen verboten.Das beinhaltet auch Gas as vermeintliche 'Übergangstechnologie'.

2.
4 déc. 2024, 15:31 von Nick Beglinger

Finanzinstitute müssen gesetzlich verpflichtet werden, Transitionspläne für die Dekarbonisierung vorzulegen. Diese sollen wissenschaftsbasierte Klimaziele, ausgerichtet an den Zielen des Pariser Klimaabkommens inklusive Scope-3-Emissionen, und darauf abgestimmte, messbare Zwischenziele und Massnahmen zu deren Erreichung enthalten, wie alle anderen Wirtschaftsakteure, müssen ihre Emissionen transparent ausweisen.

3.
4 déc. 2024, 15:36 von Nick Beglinger

Um Transparenz innerhalb des Finanzsektors und für die Öffentlichkeit zu schaffen, sollen bestehendeDafür werden die bestehenden Schweizer Buchhaltungsstandards (z.B. Swiss GAAP FER) unter Berücksichtigung aller Bereiche (Scope 1-3) auf die DokumentierungDeklarationspflicht von CO2-Emissionen ausgeweitet werden. Diese Erweiterung ist ausserdem ein Kriterium für die Aufnahme in die Schweizer Börse. Die Teilnahme an den zweijährlichen Klimaverträglichkeitstests des BAFU ist für alle Finanzinstitute, inklusive Nationalbank, verbindlich. Das BAFU darf zudem die individuellen Testresultate veröffentlichen.

4.
4 déc. 2024, 15:39 von Nick Beglinger

Wichtig ist eine gezielte Lenkung von Kapital in klimafreundliche Sektoren oder Unternehmen, welche für die Transition der gesamten Wirtschaft zu einer CO2-neutralen Wirtschaft notwendig sind:  Dies kann unter anderem mittels einer grünen Investitionsbank erfolgen, welche die Mittel für grüne Investitionen und Kredite für Firmen und Projekte bereitstellen kann und Risikoaufschläge bei den Zinsen verhindern soll.Die öffentliche Hand nimmt eine Vorreiterrolle ein, indem sie insbesondere staatliche Unternehmen dazu verpflichtet, bei ihren (Auslands-)Investitionen klare und strenge Nachhaltigkeitsstandards einzuhalten. Negativlisten von Unternehmen sind für Investitionen aller staatlichen Institutionen ausgearbeitet und werden regelmässig auf aktualisierte Kriterien überprüft, auf den gesamten Bereich der Nachhaltigkeit ausgeweitet und für verpflichtend erklärt. Bilaterale Investitionsschutzabkommen als wichtigstes Instrument zum Schutz von Direktinvestitionen im Ausland werden auf nachhaltige und klimafreundliche Investitionen beschränkt.

1 Fussnoten

28 https://climatestrike.ch/posts/cap-1-cross-sectoral-policies#policy-measures_policy-1-9-climate-bank-climate-agencies

5.
4 déc. 2024, 15:42 von Nick Beglinger

Treuhänderische Pflichten müssenwerden auf die Klimawirkung ausgeweitet werden. Das explizite, was ein explizites Umschreiben von Gesetzestexten ist notwendig, damit institutionelle Investoren ihre Treuepflichten mit Rechtssicherheit ausüben könnenbedingt.

6.
4 déc. 2024, 15:43 von Nick Beglinger

Als Teil einer Bildungs- und Weiterbildungsoffensive sollen Unternehmen im Schweizer Finanzsektor verpflichtet sein, bis 2030 sämtliche Beschäftigten zum Thema Klimarisiken weiterzubilden.

7.
4 déc. 2024, 15:44 von Nick Beglinger

Investoren und Asset-Manager setzen im Rahmen von Active Ownership mit einer öffentlich einsehbaren Eskalationsstrategie ihr Gewicht als Finanzierer gegenüber den Unternehmen ein, welche die grösste Verantwortung für die weltweiten Treibhausgasemissionen haben.

Financement climatique

Objectif de la transformation

Les pays les plus pauvres ont le moins contribué au réchauffement climatique mais sont les plus touchés par ses effets négatifs et ont le moins de moyens financiers pour s'adapter aux conditions modifiées. Voilà pourquoi les coûts pour qu’ils puissent s’adapter au changement climatique et couvrir leurs pertes et dommages sont, en grande partie, pris en charge par les entreprises et États responsables du réchauffement du climat, dont la Suisse fait partie.

4 déc. 2024, 15:46 von Nick Beglinger

DieNoch weniger weiter entwickelte Länder können sich damit klimafreundlich weiterentwickeln und dabei eine erneuerbare Energieversorgung für ihre Bevölkerung und Wirtschaft aufbauen. Die Transformation zum Schutz des Klimas geht dabei Hand in Hand mit nachhaltiger Entwicklung. Denn die Armutsbekämpfung verringert indirekt die Verletzlichkeit von Menschen gegenüber negativen Auswirkungen der Klimaerwärmung, da in allen Ländern die ärmsten Menschen am wenigsten Spielraum haben, um sich vor Hitze, zu viel oder zu wenig Wasser etc. zu schützen. Klimagerechtigkeit bedingt daher auch eine Verringerung der globalen Ungleichheit.

4 déc. 2024, 15:49 von Nick Beglinger

Eine Verpflichtung für die Industriestaaten zur finanziellen Unterstützung der Entwicklungsländer ist im Pariser Abkommen festgeschrieben. Deren Höhe wird im Rahmen von mehrjährigen Finanzierungszielen im UNOUN-Klimaprozess verhandelt, wie auch als wichtiger Teil bei Handelsabkommen, inkl. Grenzausgleich, zwischen Handelspartnern festgelegt. Gemäss UNFCCC Rahmenkonvention soll sich der Beitrag der einzelnen Industrieländer an ihrer “gemeinsamen, aber unterschiedlichen Verantwortlichkeiten, ihren jeweiligen Fähigkeiten sowie an ihrer sozialen und wirtschaftlichen Lage” orientieren. Die Schweiz folgt dieser internationalen Verpflichtung und plant einen angemessenen finanziellen und Beitrag zur weltweiten Transformation in ihren Staatshaushalt ein und stellt die Finanzierung langfristig sicher.

Principaux obstacles à la transformation

Le déficit de financement dans les pays pauvres s'accroît d'année en année et freine la transformation.

4 déc. 2024, 15:55 von Nick Beglinger

Kaum ein Land kann sich marktübliche Kredite mit hohen Zinsen leisten, aber dennoch sind diese weit verbreitet in der internationalen Klimafinanzierung. International wirdDerzeitige UN Klimaverpflichtungen werden allgemein formuliert, ohne die genaue Quelle einer Finanzierung oder auch deren genaue Form (ob Zuschuss oder verzinstes Darlehen) zu spezifizieren. Viele weniger weit entwickelte Länder müssen derzeit im international Vergleich überhöhte Zinsrate zahlen, was sie sich nicht leisten können. Viele sind bereits überschuldet. Insgesamt erfolgt von den Industrieländern ein zu geringer Anteil der Finanzierung als Zuschüsse gewährt.

4 déc. 2024, 15:54 von Nick Beglinger

Das aktuelle internationale Finanzierungsziel von 100 Milliarden Dollar pro Jahr wird v.a. dank Buchhaltungstricks erreicht und kann die Finanzierungslücke nicht schliessen. Auch die Schweiz kommt ihrer Verantwortung nicht nach, ihren fairen Anteil zu leisten und ärmere Länder bei der Verminderung, Anpassung und Deckung von Schäden und Verlusten finanziell angemessen zu unterstützen.

4 déc. 2024, 15:56 von Nick Beglinger

Die Schuldenkrise im Globalen Süden verunmöglicht vielen ärmeren Ländern, ihre eigene Transformation zu finanzieren. Die Zinsen für ihre Staatsanleihen sind massiv höher als bei reichen Ländern.

4 déc. 2024, 15:57 von Nick Beglinger

Die Schuldenkrise im Globalen Süden verstärkt in vielen Ländern die Abhängigkeit von der Förderung fossiler Energieträger. Denn zur Tilgung ihrer Schulden sind die Länder auf ausländische Devisen angewiesen, die sie bisher nur aus dem Rohstoffexport generieren können. Solange diese Länder ihre wirtschaftlichen Aktivitäten nicht diversifizieren können, verhindert diese Abhängigkeit die Transformation.

4 déc. 2024, 16:03 von Nick Beglinger

Private KlimafinanzierungFinanzierung fliesst nur dort, wo eine Rendite zu erwarten ist und die Risiken als nicht zu gross eingeschätzt werden, d.h. vor allem für Investitionen im Bereich erneuerbarer Energieträger in Länder mittleren bis hohen Einkommens, aber weder für , wenn Rendite und Risiken im richtigen Verhältnis sind. Mit den richtigen Anreizen ist das für Projekte mit Ertragspotenzial, wie Investitionen in erneuerbare Energieprojekte möglich. Anpassungsprojekte noch die Deckung von Schäden und Verlusten und kaum für die ärmsten Ländersind da anders und verlangen staatliche Mittel.

4 déc. 2024, 16:04 von Nick Beglinger

Private Investitionen aus dem Ausland führen in Ländern des Globalen Südens wegen Gewinnrückführungen zum Abfluss von Devisen, was ihre Verschuldungssituation verschlechtern kann.

4 déc. 2024, 16:04 von Nick Beglinger

Zur Mobilisierung von privaten Mitteln für die Klimafinanzierung braucht es ebenfalls öffentliche Mittel (z.B. zur Risikoverminderung), die in Konkurrenz zur öffentlichen Klimafinanzierung mit Zuschüssen stehen.

4 déc. 2024, 16:06 von Nick Beglinger

Die Schweiz wendet eine sehr strenge Schuldenbremse an. Deshalb werden jedes Jahr harte Budgetverhandlungen geführt. Dabei haben Ausgaben, die eher indirekt der Schweiz nützen, oft weniger Priorität als Ausgaben, welche Anspruchsgruppen in der Schweiz direkt zugutekommen. Die Klimafinanzierung nützt der Schweiz indirekt z.B. durch die Vermeidung von zusätzlichen Konfliktherden und Fluchtgründen im Globalen Süden, aber sie ist für niemanden in der Schweiz direkt nutzbar wie z.B. Beiträge an Wärmepumpen oder Solaranlagen. Das ist eine innenpolitische Hürde für den Bundesrat, weswegen er den “fairen Anteil” der Schweiz am 100 Milliarden-Ziel zu tief angesetzt und diesen grösstenteils auf Kosten anderer Schwerpunkte aus dem bestehenden Budget der internationalen Zusammenarbeit nimmt, anstatt zusätzliche Mittel dafür zu sprechen, wie die Klimarahmenkonvention dies erfordern würde.

Un mix d'instruments pour lever les obstacles et accélérer la transformation

1.
4 déc. 2024, 16:16 von Nick Beglinger

Ein neues Gesetz für die internationale Klimafinanzierung zur Umsetzung des internationalen Finanzierungsziels nach 2025 ist eingeführt: a) Definition des fairen Anteils der Schweiz als mind. 1% gemäss ihrer Wirtschaftsleistung (BIP-Anteil der Geberländer) und historischer Verantwortung (Klimafussabdruck inkl. Import und Mitverantwortung für Finanz- und Rohstoffhandelsplatz); b) Beteiligung von mind. 1% an Auffüllung des UNO-Fonds für Schäden und Verluste; c) der Einsatz der Mittel an Institutionen, Fonds und Programmen zur Finanzierung von Massnahmen in Zielländern wird jährlich öffentlich ausgewiesen; d) Als Teil des Klimagesetzes legt die Schweiz ihre Strategie zur internationalen Klimafinanzierung fest. Das beinhaltet: a) Definition des fairen Anteils der Schweiz (Richtgrösse 1% des BIPs, b) der Anteil an individuell geleisteten Beiträgen und solche, die an UN Fonds vergeben werden, c) die genauen Arten der Unterstützung, und d) eine Bestimmung, dass solche Beiträge nicht auf Kosten anderer Ziele der internationalen Zusammenarbeit wie (z.B. Bildung oder Gesundheit; e) neue, zusätzliche Mittel durch verursachergerechte Finanzierungsquellen (siehe Kapitel Finanzierung).) erfolgen.

2.
4 déc. 2024, 16:17 von Nick Beglinger

Die Schweiz führt zusätzlich eine Verpflichtung ein für Schweizer Unternehmen mit hoher historischer Klimaverantwortung, einen fairen Beitrag an den Fonds für Schäden und Verluste im Globalen Süden zu leisten.

3.
4 déc. 2024, 16:18 von Nick Beglinger

Die Schweiz setzt sich für die Linderung der Schuldenkrise ein. Sie ist keine grosse Gläubigerin im Globalen Süden, muss aber dafür sorgenbemüht sich aber, dass private Gläubiger mit Sitz in der Schweiz an Entschuldungsverfahren teilnehmen.

4.
4 déc. 2024, 16:20 von Nick Beglinger

Wie an der Klimakonferenz 2021 in Glasgow versprochen, leistet die Schweiz keine weitere Staatshilfe für fossile Energieprojekte im Ausland mehr (Glasgow Statement).) - ein Verbot, das im Inland und im Ausland für alle Schweiz-registrierten Firmen gilt.

Mesures d'adaptation, pertes et dommages en Suisse

Objectif de la transformation

Selon le GIEC, les dix prochaines années seront cruciales pour l’adaptation au changement climatique. La Suisse l'a reconnu, et elle saisit l’occasion. Elle augmente considérablement la vitesse de mise en œuvre des mesures d'adaptation afin que l'écart par rapport à la vitesse actuelle du changement climatique ne se creuse pas mais, au contraire, se réduise.

L'action rapide de la Suisse est décisive. Tant la réduction des émissions de gaz à effet de serre que l'adaptation aux nouvelles données climatiques peuvent réduire les conséquences et risques du dérèglement climatique. Moins on investit dans la mitigation, plus il faut investir dans l'adaptation afin de ramener les risques à un niveau tolérable. En fin de compte, notre vision et notre objectif communs sont le développement durable et la résilience climatique, qui entraînent des effets bénéfiques considérables, y compris dans des domaines n’étant pas directement liés au climat.

4 déc. 2024, 16:22 von Nick Beglinger

Die Klimaanpassung muss berücksichtigen, dass sich ab 1.5°C Erwärmung die Risiken multiplizieren (d.h. sie nehmen nicht einfach linear zu). Ab 2°C Erwärmung werden viele Anpassungsmassnahmen ineffektiv oder sogar unmöglich. Die Risiken werden zudem zunehmend komplexer und vernetzter. Viele systemische Risiken sind ausserdem noch unvollständig verstanden, inkl. Kipppunkte.

4 déc. 2024, 16:22 von Nick Beglinger

Global und auch in der Schweiz wurden bislang vor allem inkrementelle Anpassungsmassnahmen geplant und implementiert. Dies sind Massnahmen, die nicht die zugrundeliegenden Strukturen oder Systeme verändern, sondern nur im existierenden System vorwiegend punktuell ansetzen.

Principaux obstacles à la transformation

4 déc. 2024, 16:24 von Nick Beglinger

Die Klimaanpassung ist ein sehr transversaler Prozess und kann deshalb nicht einfach nur sektoriell angegangen werden. Entsprechend ist die vorwiegend sektoriell strukturierte Verwaltung auf Ebene Bund, Kanton und Gemeinde eine wichtige Hürde für erfolgreiche Anpassung.

Les individus, la société et la politique ont généralement du mal à concevoir l’inconcevable, si bien qu’il est difficile de faire prendre conscience de l’urgence de mutations ou d'événements qui se situent en dehors de l'horizon d'expérience.

4 déc. 2024, 16:27 von Nick Beglinger

Kostenabschätzungen für die Klimaanpassung sind heute sehr grob und unsicher. Für die Schweiz muss sicherlich von Kosten in Milliardenhöhe (CHF) ausgegangen werden, und die Höhe dieser Kosten bedeutet auch für die finanzstarke Schweiz eine wichtige HürdeDie signifikante Höhe der Schadens- und Anpassungskosten steht fest, ist aber noch mit bedeutenden Unsicherheiten verbunden. Für die Schweiz muss sicherlich von Kosten in Milliardenhöhe (CHF) ausgegangen werden.

4 déc. 2024, 16:28 von Nick Beglinger

Einerseits ist das Mainstreaming der Anpassung in die einzelnen Politik- und Wirtschaftsbereiche immer noch mangelhaft. Andererseits laufen viele Bemühungen in der Schweiz immer noch auf Stufe Pilotprojekte. U.a. der letzte IPCC-Bericht hat klar aufgezeigt, dass eine Verstärkung der Anpassung jetzt für alle Länder von hoher Priorität sein muss.

4 déc. 2024, 16:29 von Nick Beglinger

Die Folgen des Klimawandels können auch zu einem Anstieg von systemischen Risiken führen, und zwar nicht nur linear, sondern der Klimawandel kann auch zum Überschreiten von Kipppunkten bei systemischen Risiken (die national oder international sein können) führen, die abrupt sehr grosse Risiken (oder entsprechende Katastrophen) auslösen können. Möglicherweise sehen wir das aktuell im Amazonas. Auch in der Schweiz ist das Wissen dazu unzureichend, was eine wichtige Hürde für effektive Massnahmen bedeutet.

Un mix d'instruments pour lever les obstacles et accélérer la transformation

1.
4 déc. 2024, 16:36 von Nick Beglinger

Das Kapitel “Finanzielle Auswirkungen und Finanzierung” zeigt auf, wie die Mittel für die Klimaanpassung in der Schweiz generiert werden sollen. Diese nationalen Mittel eröffnen dem Bund zusätzliche Möglichkeiten, Anpassungsmassnahmen auf kantonaler und kommunaler Ebene zu unterstützen. Deshalb sind die folgenden Kriterien und Handlungsfelder besonders zu beachten:

2.

L'adaptation au changement climatique est axée sur le bien-être, la santé et la sécurité de la population suisse ; les injustices sociales ne doivent surtout pas être aggravées par les mesures d'adaptation, mais au contraire réduites, voire évitées.

3.
4 déc. 2024, 16:38 von Nick Beglinger

Mit den Massnahmen der Klimaanpassung wird versucht, möglichst viele Co-Benefits zu erreichen, etwa im Bereich der Biodiversität, des Klimaschutzes und generell im Bereich der nachhaltigen Entwicklung. TransversaleBund, Kantone und Gemeinden werden daher sensibilisiert, transversale und sektorübergreifende Massnahmen sind deshalb wowenn möglich zu priorisieren.

4.

Un domaine important de l'adaptation climatique est celui de l'urbanisme et de l'aménagement du territoire : les concepts de la ville-éponge doivent être mis en œuvre de manière conséquente ; ils sont efficaces, à la fois, contre la chaleur et les fortes précipitations, et ils améliorent la qualité de vie (pour l'instant, ces efforts ne sont déployés qu'au niveau de projets pilotes et pour quelques constructions nouvelles; les coûts d'une mise en œuvre à plus grande échelle pour les bâtiments existants sont toutefois énormes, sans doute dans les milliards).

5.

Il importe de soumettre les chaînes d'approvisionnement internationales à un examen rigoureux et d’identifier les risques importants, afin de prendre les mesures de prévention qui s’imposent (en particulier en ce qui concerne les risques systémiques et cumulés).

6.

Le changement climatique et ses conséquences sur l'habitabilité dans différentes régions du monde feront augmenter la migration. Les conséquences s’en feront ressentir aussi en Suisse, qui doit les examiner en profondeur, afin d’adapter ses structures, sa législation, etc. et de s'engager en faveur de solutions équitables au niveau international.

1 Fussnoten

29 Cf. Human Mobility in the Context of Climate Change (HMCCC)

7.
4 déc. 2024, 16:40 von Nick Beglinger

Wasserressourcen: die Schweiz strebt ein integrales Wassermanagement an, das einen Ausgleich zwischen (saisonalem) Wasserangebot und Wassernachfrage der verschiedenen Sektoren (Energieproduktion, Landwirtschaft, Tourismus, Industrie, Haushalte u.a.) schafft, die Erhaltung und Stärkung der Biodiversität sicherstellt und robust ist sowohl gegenüber Wasserknappheit als auch gegenüber Hochwasser, Saison-übergreifend.

Conséquences financières et financement

4 déc. 2024, 16:43 von Nick Beglinger

Obschon viele Dekarbonisierungsmassnahmen sich selbst über die Lebensdauer zurückzahlen oder gar Gewinne abwerfen, spielen zusätzliche Finanzmittel und Lastenumteilung eine zunehmende Rolle. Die mehr als 30 verlorenen Jahre seit dem ersten IPCC-Bericht im Jahre 1990 bedeuten, dass eine stark beschleunigte Dekarbonisierung nötig wird, für welche Infrastrukturen, Geräte und Fahrzeuge vorzeitig ersetzt werden müssen (stranded assets). Damit verbunden sind auch teilweise teure Anpassungsmassnahmen, um Schäden und Verluste zu minimieren. Wo Anpassungen bereits nicht mehr ausreichen, müssen Schäden und Verluste – soweit überhaupt möglich – monetär abgemildert werden. In der Schweiz und weltweitAuch teure Massnahmen zum Entzug von CO2 aus der Atmosphäre müssen heute leider als notwendig betrachtet werden. Wie im Teil I zum verbleibenden CO2-Budget dargelegt wurde, hatträgt die Schweiz hier eine grosse Verantwortung, und auch teure Massnahmen zum Entzug von CO2 aus der Atmosphäre erscheinen heute als nötig.

4 déc. 2024, 16:57 von Nick Beglinger

Um diese erheblichen Kosten decken zu können, schlagen wir Abgaben auf direkte und graue Treibhausgasemissionen vor. Zudem sind Flugticketabgaben eingeplantDie Dekarbonisierung kostet viel - zu viel um aus der Staatskasse bezahlt werden zu können. Der ganze Markt muss beteiligt sein. Die wichtigste Finanzirungsmassnahme ist deshalb die Abgabe auf alle Treibhausgase, in allen Sektoren. Dadurch wird für alle Marktaktivitäten der richtige Preisanreiz gesetzt. Um diese aber sozial verträglich ausgestalten zu können, muss die Abgabe auf territoriale Emissionen vollständig, zu gleichen Teilen, rückerstattet werden. Dadurch profitieren rund 70% aller Haushalte - es sind die reichsten 30%, die so netto finanzieren. Die Abgabe wird auch an der Grenze erhoben, doch die Grenzeinnahmen werden nur zum Teil rückverteilt. Sie werden erst für Klimafinanzierung, Exportunterstützung, Negativinvestitionen und für die Finanzierung von Quick-Win Projekte eingesetzt. Da ca. zwei drittel aller Emissionen importiert werden, reichen diese Mittel für sinnvoll grosse Beträge für alle Verwendungsbereiche.

4 déc. 2024, 17:02 von Nick Beglinger

All diese Abgaben, aber auch die vielen nötigen Instrumente selbst können bereits benachteiligte Personen zusätzlich einschränken oder neue Härtefälle verursachen. Statt wie bei der vollständigen Rückverteilung der Lenkungsabgabe mehr als die Hälfte der Bevölkerung netto profitieren zu lassen, schlagen wir vor, analog zur EU einen Klimasozialfonds einzurichten, welcher gezielt besonders betroffene Personen unterstützt.

Du côté des dépenses, on peut estimer les ordres de grandeur suivants par an :

4 déc. 2024, 17:07 von Nick Beglinger

9 Milliarden Franken, das ist der Beitrag zur internationalen Klimafinanzierung der Schweiz (1% Anteil von einem 1’000 Milliarden USD/a-Ziel)

4 déc. 2024, 17:09 von Nick Beglinger

je 1 Milliarden Franken für Anpassungsmassnahmen und Verluste und Schäden in der Schweiz

4 déc. 2024, 17:13 von Nick Beglinger

5 Milliarden Franken für CO2-Entfernung

1 Fussnoten

30 Selon l'approche de la justice climatique et le succès de la décarbonisation rapide, les quantités sont importantes ou très importantes. Les coûts varient aujourd'hui de 50 à 1000 Fr/tonne et des technologies plus matures et à l'échelle pourraient apporter des réductions de coûts. On suppose donc que la décarbonisation sera étalée et financée sur plusieurs décennies.

4 déc. 2024, 21:42 von Nick Beglinger

5 Milliarden Franken für rasche Dekarbonisierung in der SchweizAusgewählte Quick Win Projekte werden durch eine Allokation aus der Grenzabgabe finanziert. Betrag und Projektselektion werden Jahr für Jahr angepasst und durch den Bürgerrat der für die Abgabe geschaffenen, unabhängigen Organisation bestimmt.

1 Fussnoten

31 R. Nordmann, Protection du climat et sécurité énergétique, Zytglogge Verlag 2023

4 déc. 2024, 17:13 von Nick Beglinger

10% der Abgaben für den Klimasozialfonds

4 déc. 2024, 21:50 von Nick Beglinger

Dies ergibt ein Total von gut 20 Milliarden Franken pro JahrDie Höhe der Abgabe, ausgedrückt durch einen CO2e Preis je emittierter Tonne, wird je nach Einhaltung des Absenkpfads angepasst. Das Preisniveau kann nur steigen. Die aus der Abgabe generierten Einnahmen, jene die Rückverteilt werden und jene die an der Grenz erhoben werden und für Klimafinanzierung im Ausland, Exportunterstützung, Negativemissionen, und Quick Win Projekte zur Verfügung steht, variieren demnach. Über die Zeit werden die Emissionen sinken und der Preis der Abgabe steigen.

4 déc. 2024, 23:06 von Nick Beglinger

Die jährlichen inländischen Emissionen plus graue Emissionen betrugen in den letzten Jahren über 100 Millionen Tonnen pro Jahr. Bei aktuell geschätzten Klimaschadenskosten von 430 Franken pro Tonne CO2 ergibt dies Einnahmen von rund 40 Milliarden Franken pro Jahr. territorialen Emissionen der Schweiz belaufen sich auf ca. 40 Millionen Tonnen. Die netto importierten Emissionen (sprich alle importierten minus den wieder exportierten) belaufen sich auf ca. 100 Millionen Tonnen. Das Preisniveau je Tonne CO2e Emissionen, das im Inland wie an der Grenze gleich sein muss, wird auf ca. CHF250 gesetzt und wird erwartet bis 2050 auf über CHF1'000 zu steigen. Der durchschnittliche Preis in der Periode 2025-2050 wird bei ca. CHF700 erwartet. Das gibt durchschnittliche, jährliche Einnahmen von ca. 4 Milliarden im Inland. An der Grenze wird anfänglich ca. 14 Milliarden und durchschnittlich ca. 8 Milliarden erwartet. Die monatlichen Rückzahlungsraten an jede Einwohner*in sind significant und erlauben einer Mehrheit der Bevölkerung ohne Einkommenseinbussen zu dekarbonisieren (wichtig bez. Akzeptanz). Alle sind incentiviert Klima-schonend zu leben/konsumieren. Je weniger Emissionen man verursacht, desto höher wird der Einkommensvorteil - man zahlt weniger an Abgabe aber erhält den gleichen Durchschnittsbetrag zurück. Mit jeder Rückzahlungsmeldung werden wichtige Updates und Tips kommuniziert und so alle Empfänger zusätzlich zu klimafreundlichem Verhalten genudged. Letztlich beschleunigt das zusätzliche Geld, welches einkommensschwächeren HH durch die Rückzahlung zur Verfügung steht die Transformation. . Da die Abgabe auf Flugtreibstoffe an rechtlichen Hindernissen scheitern könnte, generiert eine Flugticketabgabe die entsprechenden Einkünfte. Im Gegensatz zu den Ausgaben ist davon auszugehen, respektive zu hoffen, dass diese Einnahmen wegen der starken Dekarbonisierung bis 2040 stark zurückgehen, auf z.B. 10 Milliarden Franken pro Jahr.

1 Fussnoten

32 https://www.are.admin.ch/are/fr/home/mobilite/bases-et-donnees/couts-et-benefices-des-transports.html

4 déc. 2024, 23:07 von Nick Beglinger

Wird die Abgabe sofort eingeführt, dürfte sich ein entsprechender Klimafonds bis 2040 selbst finanzieren. Für die Zeit danach sind zusätzliche Quellen zu erschliessen, wobei aus Gründen der Generationengerechtigkeit die Äufnung eines Klimazukunftsfonds schon heute gestartet werden muss und die Profiteure der Fossilenergiewirtschaft zur Kasse gebeten werden müssen.

La protection du climat est-elle donc coûteuse ? Non, au contraire, c’est ce qui a été négligé jusqu’à présent, et qui risque de l’être à l’avenir, qui nous revient cher. Puisque les principales sources de revenus prévues sont les taxes basées sur le principe du pollueur-payeur, à hauteur des coûts des dommages climatiques causés, le montant des dépenses sera largement compensé par les économies générées grâce aux mesures de protection climatique. Cela en vaut donc la peine. Une recherche de l'Institut de recherche climatique de Potsdam estime les dommages climatiques mondiaux à une somme entre 19 et 59 billions de dollars d'ici 2050, ce en tenant compte uniquement des coûts prévisibles à l’heure actuelle. Pouvoir éviter une partie de ces dommages est critique, même si cela nécessite des investissements considérables.

1 Fussnoten

33 https://www.nature.com/articles/s41586-024-07219-0

Le réchauffement climatique n'attend pas

4 déc. 2024, 23:13 von Nick Beglinger

Bereits 2006 und 2016 hat die Klima-Allianz einen Klima-Masterplan vorgelegt und beschrieben, wie die Schweiz ihren Beitrag leisten kann, um die Klimakrise abzuwenden. Dieser dritte Plan zeigt dies erneut nüchtern auf. Doch die Dringlichkeit, beim Klimaschutz endlich mit grossen Schritten vorwärtszugehen, hat sich nochmals erhöht. Das macht die Herausforderung riesig.

4 déc. 2024, 23:15 von Nick Beglinger

Weltweit sind die Treibhausgasemissionen gestiegen statt gesunken und die Emissionsreduktionen in der Schweiz liegen weit über dem 2016 gezeichneten Absenkpfad – auch weil die 2006 und 2016 von der Klima-Allianz empfohlenen Politikinstrumente nur lückenhaft und unzureichend umgesetzt wurden. Die Welt erhitzt sich schneller als erwartet und die heftigen Auswirkungen dieser Entwicklung bestätigen die pessimistischen/pessimistischsten Szenarien. Die Klimakrise manifestiert sich zunehmend und es ist augenfällig, wie unangemessen und ungenügend die bisherigen Massnahmen zur Krisenbewältigung sind.

4 déc. 2024, 23:18 von Nick Beglinger

Der Klima-Masterplan richtet sich an politische Entscheidungsträger:innen. Statt nun weitere Jahre über die Frage zu diskutieren, wie wir die Transformation voranbringen können, müssen wir ins Handeln kommen. Bundesrat, Parlament sowie die kantonalen und kommunalen Exekutiven und Legislativen sind in der Pflicht, Verantwortung zu übernehmen. Sie schulden dies den Bürger:innen, die immer härter betroffen sein werden, wenn die Wende nicht gelingt.

4 déc. 2024, 23:20 von Nick Beglinger

Wir fordern von der Politik, die hier skizzierten neuen Spielregeln jetzt einzuführen. Dies mit kühlem Kopf, aber im Wissen, dass die Welt in den Krisenmanagementmodus gehen muss. Dabei ist zentral, dass die Bevölkerung sensibilisiert und mitgenommen wird. Dafür braucht es gutes Zuhören, Information, Engagement und glaubwürdiges Leadership.

4 déc. 2024, 23:21 von Nick Beglinger

Ob eine Transformationsgesetzgebung mehrheitsfähig wird, entscheidet aber nicht nur die Politik, sondern alle in der Schweiz lebenden Menschen, sei es als Firmeninhaber:in, Manager:in, Mitarbeiter:in, Konsument:in oder ganz einfach als Mitglied der Zivilgesellschaft. Wir sind alle gefordert, den Weg des Weiter-wie- bisher zu verlassen und uns für eine lebenswerte Welt einzusetzen.